#6 - Embrun de nostalgie
La nostalgie a le bon goût du dollar, ce qui n'empêche pas de regarder en arrière pour parfois se rendre compte du chemin parcouru et que certaines œuvres ne vieillissent pas.
La vague de la nostalgie, du regard sur les œuvres passées, s’abat depuis quelques années, et on arrive à un point où même les réalisateurs les plus prisés utilisent le contexte du cinéma pour parler de leurs thématiques les plus chères (voire de leur propre cinéma). Comme quoi, il y a peut-être une énergie créatrice mystérieuse qui condense les inspirations au même moment. Spielberg avec The Fablemans, Chazelle avec Babylon et bientôt Mendes avec Empire of Light: chacun raconte des choses différentes, que ça soit une la recherche obsessionnelle créatrice ou bien comment les images peuvent impacter la vie des autres, mais ils sont tous nourris par une envie de représenter leur rapport à cet art de façon bien plus concrète.
Mais une autre nostalgie impacte les œuvres culturelles, celle de l’exploitation de licences à tord et à travers (c’est toi que je regardes Jurassic World 3, ne t’inquiètes pas, tu n’es pas tout seul). On y convoque des figures connues, des retours de personnages, des iconographies célèbres, mais sans jamais apporter de nouvelles choses. Très peu tentent le coup, avec souvent un violent retour de bâton: souvenons-nous de ce Star Wars 8, perclus de nombreux défauts, mais qui prenait le risque de faire valser les figures iconiques pour tenter d’établir de nouvelles bases. Et si les héros de demain étaient des figures qui voulaient se construire par eux-mêmes, sans forcément prendre en compte un héritage parfois lourdingue ? Bon, la suite, on la connaît, ça n’a pas forcément plu à la fanbase, qui l’a fait comprendre de la pire des façons.
A côté de ça, le jeu vidéo regarde lui aussi vers le passé. Des remasters et portages, on en a depuis un petit moment maintenant, souvent dans l’idée de rentabiliser une licence vite et bien. Mais maintenant que les grands noms sont sortis, on retrouve des évidences moins certaines qui retrouve un second souffle. Dead Space déboule avec un somptueux remake qui dépoussière un petit chef d’œuvre du genre, et Metroid Prime revient sur le devant de la scène avec des améliorations modernes pour que tout le monde en profite. Même les grands noms du jeu de rôle japonais plus discrets comme Suikoden ou Baten Kaitos débarquent alors qu’il devenait compliqué de se les procurer dans de bonnes conditions. On pourra arguer que c’est de l’argent facile (oui c’est le cas) mais c’est aussi l’occasion de proposer des œuvres cultes à des générations qui n’ont pas eu l’opportunité de les faire, voire même de sortir des jeux des frontières du Japon.
Entre ça et la scène indépendante pour avoir un brin de créativité et d’originalité, les aficionados des pixels seront aux anges, car côté jeux AAA, il n’y a pas encore eu la claque de cette nouvelle génération. Les candidats potentiels sont finalement peu nombreux cette année, tant que les studios seront toujours frileux pour stopper les jeux cross-generation. Wait and see.
[#film] - Aftersun
Chapeautée par la réalisatrice écossaise Charlotte Wells dont c’est son premier film, Aftersun raconte l’histoire de Calum, un père célibataire qui part en Turquie avec sa fille Sophie en vacances dans un hôtel du style Club Med. Une histoire somme toute banale, un été entre un père et sa fille, mais on comprend très vite que Calum tente de cacher à sa fille son état psychologique actuel pour lui laisser les meilleurs souvenirs possibles.
Aftersun surprend par sa façon d’aborder le sujet délicat de la dépression, des relations familiales et comment ça peut affecter durablement les personnes. Le film aborde un angle étonnant pour raconter son histoire, comme un souvenir d’enfance, lorsque l’on voit les choses sans forcément comprendre l’état d’esprit des personnes qui nous entoure. Sophie profite autant de ces moments de complicité avec son père que de découvrir le monde de l’adolescence à sa portée: elle côtoie un groupe de jeunes un peu plus âgés, découvre les sentiments amoureux qui peuvent illuminer de longues journées d’étés, commence doucement à ressentir un besoin d’indépendance pour se détacher de l’autorité parentale… Un vrai “coming of age” movie avec ce qu’il faut de sincérité, de mise en scène sans fioriture, pour que ça fonctionne à merveille.
De l’autre côté, Calum est dépeint comme une personne réservée, camouflant son état émotionnel à sa fille. La réalisation est impressionnante dans ce sens: les personnages sont souvent détachés entre eux dans le cadre pour marquer le sentiment que quelque chose cloche, et qu’une certaine frontière persiste. On pense à ce plan introductif où on voit Sophie endormie au premier plan et le bruit de sa respiration, tandis que Calum fume sur le balcon, essayant tant bien que mal de calmer son anxiété. Ou encore, cette séquence où Sophie filme son père en lui posant une question intime sur son enfance, le tout à travers plusieurs reflets disséminés sur une table de la chambre.
Il y a vraiment quelque chose de réellement marquant dans Aftersun. La façon dont Charlotte Wells s’empare de la caméra pour marquer les émotions refoulées de Calum fonctionne merveilleusement bien, sans jamais enlever le côté solaire de Sophie afin de bien marquer le contraste. On navigue entre ces fameux souvenirs d’enfance, qui agissent comme une madeleine ensoleillée, et on se repasse dans la tête les moments où les choses étaient étranges à notre échelle d’enfant. Aftersun a quelque chose de merveilleux et de terriblement mélancolique. Sa tristesse vient à rebours, et le film trotte dans la tête après le visionnage comme une irrésistible envie de prendre ces deux protagonistes dans les bras pour leur dire que tout ira bien. Mais comme les images filmés par la petite Sophie, tout ceci ne sont que des témoignages d’un passé que l’on a pas compris à temps, et c’est cette sensation qui marque autant après que le film soit terminé. On repense aux images que l’on a vu, on comprend les choses différemment, et l’émotion remonte et nous submerge comme une lame de fond. Un film somptueux et désormais une réalisatrice à suivre.
Aftersun / Réalisé par Charlotte Wells / Avec Paul Mescal & Frankie Corio / Sortie le 1er février 2023 au cinéma
[#comics] - Catwoman: Lonely City
Depuis quelques années, DC Comics entreprend de diversifier sa gamme de comics et son public, notamment grâce à leur Black Label. Le principe est simple: on file les clés d’un personnage de leur catalogue à un.e scénariste et/ou un.e dessinateur.rice pour créer une histoire qui n’a pas d’impact sur la continuité classique. Deux points positifs: la liberté créative totale pour les auteurs, et une vraie accessibilité pour le public, puisqu’il n’y a pas besoin de connaître tous les précédents comics pour s’y plonger (à la limite, avoir une vague connaissance de l’univers peut aider).
Catwoman: Lonely City est donc de cette catégorie-là. Ecrit et dessiné par Cliff Chiang, à qui on doit les dessins de Paper Girls et un run de Wonder Woman, l’histoire prend place dans un futur proche. Catwoman/Selina sort de prison après dix ans derrière les barreaux qu’elle a dû purger après une nuit sanglante qui a coûté la vie à de nombreux personnages, comme Batman, Gordon, Nightwing ou encore le Joker. Gotham City est maintenant privé de justiciers, et c’est le maire Harvey Dent qui fait sa loi en imposant sa propre force policière. Selina, plus aussi agile qu’auparavant, est donc surveillée de près mais ne va pas tarder à rempiler pour faire un dernier braquage afin de répondre à la dernière demande de Bruce Wayne avant de mourir.
On connaît tous le trope scénaristique du “allez, un dernier coup avant de raccrocher” mais ça serait résumer un peu trop vite Lonely City. Catwoman est très souvent définie comme une cambrioleuse hors pair, mais c’est aussi un personnage dont la ligne morale a toujours été passionnante à explorer. Elle a toujours eu bon fond et n’opère dans le vol que pour garder une forme de liberté et d’indépendance. Dans Lonely City, son dernier coup est surtout motivé par la relation toujours complexe entre elle et Bruce. C’est véritablement l’enjeu de l’histoire: qu’est-ce qui se trouve au bout du chemin pour Selina, que lui a-t-il légué avant de mourir ? Une obsession qui deviendra sa seule motivation après dix années de prison à s’accrocher à cette idée.
Mais l’histoire va s’élargir au-delà du prisme de Catwoman, et on y verra surtout les conséquences de son comeback. On y revoit une Barbara Gordon toujours en chaise roulante en confrontation constante avec Harvey Dent et son régime totalitaire. Le retour de Catwoman éveille dans la population un désir de combattre l’oppression. D’anciens camarades comme Killer Croc viendront s’ajouter dans la petite bande de Selina et d’autres bads guys qui se sont rangés depuis dix ans et cherchent une meilleure façon de poursuivre leur vie. Une manière de rendre hommage à certaines figures emblématiques de l’univers lorsque Batman disparaît de l’équation.
L’auteur livre ici une de ses plus belles œuvres. Les couleurs vives et parfaitement choisies collent à merveille avec son trait fin et dynamique. Tout son talent est au service de la célèbre cambrioleuse qui y trouve un très bel écrin. Ces personnages usées par le temps, dont les motivations sont bien plus terre-à-terre que des envies de terreur et de domination du monde, bénéficient tous d’un design redoutable et marquant. Une histoire très efficace, un one-shot de 200 pages qui se lit dans une aventure complète, on en redemande.
Catwoman: Lonely City / écrit & dessiné par Cliff Chiang / Urban Comics / 224 pages / 21 euros
[#anime] - Mobile Suit Gundam: The Witch from Mercury
Au cours de mes recherches de petites pépites, je me suis décidé à aller gratouiller la frange de la japanimation, côté séries. Mis à part quelques séries, cela fait longtemps que je ne m’y intéresse plus, mais force est de constater que la qualité des productions mainstream (Attack on Titan, Demon Slayer…) grimpe sérieusement en qualité. A côté de ça, certaines licences essayent de se renouveler, et c’est le cas de Mobile Suit Gundam, qui a régulièrement pu lancer de nouvelles histoires à travers un univers riche. De mon côté, la dernière série en date sera ma première incursion dans ce monde SF peuplé de robots pilotés par des humains.
Premier point notable: ce Mobile Suit Gundam: The Witch from Mercury est parfaitement accessible pour les non-initiés. On plonge directement dans un futur utopique, où de multiples sociétés commerciales ont la mainmise sur l’espace et les différentes planètes du système solaire, que les humains ont colonisée depuis un petit moment. Parmi ces sociétés, certaines d’entre elles se disputent le contrôle de la fabrication des Mobile Suit, des unités robotiques contrôlées par des humains et utilisés pour diverses fonctions. On apprend très vite qu’une poignée de scientifiques ont fait des recherches pour faire avancer la technologie de ces engins afin d’augmenter le lien humain-machine et éliminer les dangers qu’il pourrait y avoir, en créant un nouveau modèle du nom de Gundam. Mais les entreprises concurrentes ne voient pas cette évolution d’un bon oeil et l’une d’elles va lancer une opération d’envergure pour interdire l’utilisation de ces machines en utilisant des prétextes fallacieux, et ainsi garder le monopole sur tout le système solaire.
Dans ce contexte, on suit Suletta Mercury, une jeune ado qui va intégrer l’école technologique Asticassia, crée directement par l’entreprise Benerit qui contrôle toute l’industrie robotique. Dans cette académie, on y apprend à diriger les Mobile Suit et développer les connaissances nécessaires pour intégrer rapidement les hautes sphères de l’industrie. Suletta arrive quant à elle avec son propre robot, l’Aerial, qui s’avère en fait être un des fameux Gundam. Elle découvre vite que cette école possède une activité particulière: on peut y faire des duels contre n’importe qui, et mettre en jeu ce que l’on veut. Elle va alors aider une autre fille de son école, Miorine, qui tente de s’émanciper mais se retrouve piégée à cause d’un duel perdu, justement. La série va alors développer la vie scolaire de ces deux personnages et celles et ceux qui les entourent. Un bon prétexte pour développer les caractères et amener peu à peu le spectateur vers des enjeux de plus en plus importants. Les liens entre les protagonistes sont là pour amener les différentes thématiques, parfois à travers des métaphores assez claires (le terme de sorcières notamment, utilisé dans la série de façon assez explicite).
La série axe son développement sur une approche particulière: la vie estudiantine sera là pour former petit à petit les différents groupes et à dévoiler les attentes de chacune, parfois interrompue par des duels de robots pour relancer certains enjeux. Les relations se bousculent, notamment celle entre Suletta et Miorine, mais aussi avec Guel, un petit noble arrogant qui tient son influence uniquement grâce à son titre, Chuatury, une terrienne proche de la classe ouvrière qui veut prendre sa revanche sur le reste du système solaire, ou encore Shaddiq, enfant adoptif d’un des PDG d’une filiale de Benerit qui s’arrange pour manipuler les élèves influents. La narration est limpide et alterne entre plusieurs sous-intrigues en dehors de l’école, mettant en scène la mère de Suletta ou d’autres dirigeants qui élargissent les ambitions narratives. Le dernier épisode de cette saison montre que toute cette mise en place débouche petit à petit sur une note plus dramatique et sombre.
Et visuellement, c’est de la série de grande qualité. Le studio Sunrise a l’habitude de la licence Gundam, mais n’a pas cédé aux sirènes du “tout en 3D” et propose un visuel et des designs très recherchés, sans parler de l’animation qui propose de vrais moments de bravoure, portés par une musique dantesque. Les personnages sont tous attachants, et avec cette dernière scène qui porte l’histoire à un tout autre niveau, on a simplement hâte de voir la saison 2, prévue pour avril.
Mobile Suit Gundam: The Witch from Mercury - Saison 1 de 12 épisodes - Disponible sur Crunchyroll / Le Prologue + les 8 premiers épisodes sont disponibles gratuitement sur la chaîne Youtube Gundam
[#manga] - Dead Dead Demon’s DedededeDestruction
Préambule: comme le titre de l’œuvre n’est pas des plus simples, on va le résumer en un simple DDDD.
DDDD est l’oeuvre du mangaka Inio Asano. Une personnalité majeure dans le milieu, principalement pour les thèmes sociaux et adultes qu’il a l’habitude d’aborder. Après plusieurs mangas courts marquants comme Solanin ou Errance, il se lance dans Bonne nuit Punpun, une histoire atypique d’un garçon représenté en dessin avec une caricature d’oiseau simpliste. Quelques années plus tard, il lance donc Dead Dead Demon’s DedededeDestruction, nouvelle œuvre majeure de sa bibliographie, qui lorgne beaucoup plus vers la SF et dont la publication vient de se terminer en France avec le volume 12.
DDDD suit l’histoire de deux lycéennes, Kadode et Ôran, vivant leur quotidien dans un Tokyo contemporain et préparant leur vie d’adulte avec tout ce que ça comporte de pression sociale et relations amoureuses. Sauf que Tokyo fut le théâtre trois ans auparavant d’une catastrophe ayant causé la mort de plusieurs milliers de personnes: un vaisseau extraterrestre, surgissant de nulle part, a atterri en catastrophe en plein milieu de la ville. Depuis, le vaisseau flotte au-dessus de la ville, sans présenter aucune menace, mais le gouvernement japonais continue de surveiller leurs actions de près, n’hésite pas à éradiquer le moindre objet non identifié qui peut provenir du vaisseau mère grâce à un blocus militaire sans précédent.
Si le pitch peut faire penser à un certain District 9, l’approche est radicalement différente. Car les aliens sont principalement là pour montrer les faiblesses du pouvoir gouvernemental en place. Les gens au pouvoir sont souvent décrits comme des incapables ou des personnes motivés l’appât du gain. Même le manga ne prend pas en compte la pandémie, on sent que le fantôme du tsunami de 2011 impacte l’univers de DDDD, et n’hésite pas à attaquer l’incompétence politique ou certains activistes extrêmes. On y dénonce également l’impact international à travers de multiples scènes qui laissent l’intrigue de côté (on y voit une caricature de Trump assumé de bout en bout). Au milieu de ça, les deux lycéennes et leur entourage apparaissent comme une oasis de franchise et de sincérité.
Car l’histoire tourne autour de cette amitié entre les deux jeunes filles, et ce qu’elles sont prêtes à affronter pour la préserver. On délaisse parfois le duo pour s’intéresser à d’autres personnages plus ou moins proches, mais c’est toujours dans l’optique d’amener des points de vue différents et ne jamais aborder les choses sur un seul angle. L’histoire prend le temps d’éclater ses arcs narratifs, de façon à ce que tout avance en même temps et que le lecteur soit au courant de ce qui se trame en toile de fond. On sent régulièrement que le danger plane sur Kadode et Ôran, tandis qu’elles se préoccupent bien plus de leur groupe d’amies ou du dernier ajout sur le jeu vidéo en ligne du moment.
Et si la partie SF peut sembler légère au premier abord, l’histoire finit par franchir le pas à plusieurs moments en développant la narration par des touches de fantastiques et de science-fiction, mélangés avec une couche méta sur le médium même du manga: chaque tome est introduit par un court chapitre d’Isobeyan, le manga dans le manga souvent lu par un des personnages, mais qui fait étrangement écho à certains éléments de l’histoire. Certes, il ne faudra pas s’attendre à de l’action ou de l’aventure comme on peut l’entendre, car toute l’idée d’Asano avec DDDD est de montrer comment le quotidien japonais réagit face à l’improbable, comment l’individu gère ses priorités et ses liens sociaux quand un vaisseau extraterrestre devient au fil des semaines un simple décor que l’on voit tous les jours. Agrémenté du dessin magnifique et riche d’Inio Asano, il n’en fallait pas plus pour plonger dans ce manga vraiment atypique mais marquant.
Dead Dead Demon’s DedededeDestruction - Edité chez Kana - Par Inio Asano - Série en 12 volumes
Le concert du mois
C’est toujours un plaisir d’écouter du John Williams, et surtout quand celui-ci s’occupe de diriger un concert pour venir y jouer certaines de ses plus belles mélodies de sa carrière. Certes, on est sur des films évidents, mais on ne va pas rechigner notre plaisir.
Les films gratos du mois
Entre le cycle asiatique sur Arte avec cinq films de grands réalisateurs chinois (Tsui Hark, King Hu) et une sélection de films de couples sur France.TV, il y en a pour tous les goûts.
Seven Swords (Tsui Hark - 2005)
Le Festin Chinois (Tsui Hark - 1995)
PTU: Police Tactical Unit (Johnnie To - 2003)
Raining in the Mountain (King Hu - 1979)
All the King’s Men (King Hu - 1983)Goodbye Lenin (Wolgang Becker - 2003)
Kramer contre Kramer (Robert Benton - 1980)
Peggy Sue s’est mariée (Francis Ford Coppola - 1987)
Nuits blanches à Seattle (Nora Ephron - 1993)Sur mes lèvres (Jacques Audiard - 2001)
Les cowboys (Thomas Bidegain - 2015)
Playlist du mois
Une playlist très éclectique: il y a du classique de chez classique avec l’une des dernières BO de John Williams pour The Fablemans, du blockbuster efficace pour Ant-Man and the Wasp: Quantumania mais de l’epicness bien efficace pour la série Gundam: The Witch from Mercury. Côté jeux vidéos, la version VR de Horizon propose déjà de chouettes musiques, et même si vous ne jouez pas aux J-RPG, la soundtrack de Octopath Traveler 2 a l’air d’être du même bois que le premier volet, et c’est tant mieux.
Playlist accessible en cliquant sur l’image
Misc
Il est clair que Babylon fut un échec au box-office américain. Beaucoup d’explications peuvent être donnés, mais il est clair que la communication autour du projet a été désastreuse et n’a pas du tout aidé le film à se vendre, que ce soit le trailer qui vend une gigantesque fête de 3h ou les personnages dont on ignore tout de ce qu’ils représentent dans l’histoire. Petit retour sur ce gros loupé marketing (anglais only)
Un an plus tard, retour sur le grand jeu de l’année dernière: Elden Ring. L’occasion de voir son impact sur le marché, ce qui marche ou non avec le recul nécessaire et le bilan de l’après Elden Ring chez From Software.
L’année dernière s’est terminé le procès Heard/Depp, au milieu d’une cacophonie des réseaux sociaux qui a fait beaucoup de mal. Le reportage de France 5 revient dessus et principalement sur la façon dont les réseaux représentent parfois un danger pour celles et ceux qui osent prendre la parole.
En 2015, Double Fine annonce une campagne de crowfunding pour financer la suite de leur jeu Psychonauts, qui sortira finalement 6 ans plus tard. Mais durant ces six ans, une équipe de caméras va filmer la production de ce jeu du début jusqu’à la fin, en allant au plus près des équipes. Cela donne une série documentaire de 34 (!) épisodes, à voir comme un show classique (sous-titres anglais uniquement)