#7 - All the Oscars, all at once
Encore un mois avec plein de découvertes, mais attention à ne pas tirer sur le fil. Un début d'année confirmant toujours plus une certaine vivacité dans le cinéma avec une qualité plutôt constante.
Et la cérémonie des Oscars qui a eu lieu le mois passé a permis de témoigner de cette énergie nouvelle. Mettons les choses au clair: les Oscars, c’est principalement des paillettes, du star-system, de la récompense purement politique et du lobbying de gros studios pour faire passer la pilule. Si la cérémonie met globalement en avant des films qualitatifs, il faudra oublier toute objectivité: les récompenses sont mûrement réfléchis. On agite les tendances du moment, on montre patte blanche pour les années à venir et on récompense plutôt une certaine bienséance qui accommodera bien la majorité, sans omettre de laisser en coulisses ceux qui font grincer des dents (désolé Babylon, pas pour cette fois).
Les Oscars, c’est aussi une forme de reconnaissance très identifiable pour le grand public. Une manière de conforter des choix de visionnage ou de pouvoir discuter du dernier film à la mode, avec l’Oscar du meilleur film qui fait office de locomotive. Les dernières années ont vu émerger des films comme Green Book ou Coda, des longs-métrages pas réellement mauvais, mais loin de l’audace et de l’originalité dont on peut attendre du milieu cinématographique.
Mais cette année, si ces choix arbitraires sont toujours bien présents, c’est pour mieux récompenser un film qui a tout ce qu’il faut pour être porter aux nues. Mais surtout, c’est une manière de mettre en avant un cinéma différent et moderne. Ce film, c’est Everything Everywhere All at Once. Gros coup de coeur pour beaucoup de gens, OVNI absurde pour d’autres, il n’a laissé personne indifférent, et c’est le film qui aura raflé le plus de récompenses à cette cérémonie (Meilleur film, meilleurs réalisateurs, meilleure actrice, meilleurs seconds rôles féminin et masculin, meilleur scénario et meilleur montage). Une avalanche de prix qui peut paraître disproportionné, mais c’est comme ça que marche les Oscars. Et si un film doit régulièrement être mis en avant au-delà de toutes raisons créatives, autant que ce soit ce genre de film plutôt qu’un autre restant coincé dans une forme de classicisme.
Car oui, d’autres films auraient largement pu glaner un prix à différents niveaux, notamment The Fablemans, ou encore Cate Blanchett pour sa prestation exceptionnelle de Lydia Tár. Mais le sacre de EEAAO est un événement pour bon nombre de raisons. D’abord pour la communauté asiatique, largement représentée dans le film et qui bénéficie enfin à Michelle Yeoh d’être reconnue par l’industrie comme il se doit, tout comme Ke Huy Quan, incontournable Demi-Lune de Indy 2, qui se révèle être dans le film une vraie révélation, lui ouvrant de sérieuses portes après des années de galère.
Mais EEAAO, c’est aussi une vraie récompense pour ce cinéma nerdy et absurde, et on pourra remercier A24, société de production (plus ou moins) indépendante qui laisse sa chance à des projets sortant du lot. Un vrai contraste avec un cinéma américain parfois embourbé dans un conservatisme qui n’ose rien. La qualité est toujours au rendez-vous, il ne faut pas le nier, mais le simple fait de montrer qu’une autre forme de cinéma est tout à fait possible, et peut même gravir les échelons jusqu’à gagner la plus prestigieuse des statuettes, envoie un message fort à ceux qui ne rentrent pas dans le rang. Personne n’est dupe, on sait parfaitement que ces choix ne sont pas anodins et sont principalement là pour donner une belle image à l’académie des Oscars, mais si le film a réussi à arriver là en jouant selon les règles du jeu, autant en profiter, non ?
[#film] - Tár
Lydia Tár est une cheffe d’orchestre avec une réputation internationale et une renommée dans toute la profession. Son emploi du temps se partage entre diverses interventions à travers le monde et la direction d’un orchestre symphonique à Berlin où elle met toute son énergie à s’entraîner sur la cinquième symphonie de Mahler. Mais alors que tout semble aller, entre son boulot de rêve et sa famille installée en Allemagne, des événements de son passé vont révéler peu à peu l’étendue de son orgueil et de sa soif de contrôle.
Si Todd Field, le réalisateur, ne vous dit rien, il a déjà opéré sur divers films indépendants comme Little Children en 2006 mais a fait quelques apparitions dans des films légèrement connus comme Eyes Wide Shut. Il écrit Tár pendant la pandémie et surtout, avec Cate Blanchett en tête pour le rôle titre. Une évidence lorsque l’on regarde le film: l’actrice magnétise l’écran à tous les niveaux. Elle est de tous les plans, tous les cadres ou presque, le spectateur épouse complètement son point de vue, pour mieux prendre le recul nécessaire à sa caractérisation. Car Lydia Tár est un personnage complexe: le film débute directement par une conférence du personnage (après un générique de début déroutant) où le présentateur déroule son impressionnant CV. Dès les premières minutes, le personnage de Tár est présenté comme une incontestable sommité en tant que cheffe d’orchestre, avec une véritable suprématie et une ambition folle.
Dans une espèce de semi-“Rise and Fall” (littéralement “Monter et chuter” - un procédé classique mais qui va se concentrer ici uniquement sur la chute), Tár va débuter le film sans donner toutes les clés au spectateur, sans jamais laisser transparaître le moindre flashback qui pourrait apporter une certaine nuance au personnage, avant que les choses s’écroulent petit à petit. On ne met en avant que les qualités du personnage, et il faudra bien observer le film pour déceler des petits travers détonants dans ce paysage parfait (notamment ce tout premier plan où elle est filmée à son insu en train de dormir dans un avion). On comprend très vite, lors d’une séquence en amphithéâtre où elle s’opposera à un étudiant la questionnant sur Bach et sa vie privée controversée, que Lydia Tár possède un certain caractère et n’hésite pas à opposer frontalement son avis et sa vision de l’art, quitte à humilier ses opposants sans se remettre en question. Petit à petit, on comprend que derrière son talent se cache une femme passionnée à tous les niveaux, qui veut tout contrôler en opérant certaines emprises très discutables. Mais le film se gardant bien de tout déballer, il préfère laisser de gros points de suspension sans jamais dévoiler la complète vérité: il est certain que Lydia Tár fait beaucoup de mal, mais à quel point ?
Tár n’est pas uniquement là que pour son actrice principale, et propose une mise en scène soignée, peut-être trop clinique pour certains, mais résolument intrigante. Certains choix assumés, comme cette fameuse introduction qui sonne comme un générique de fin de plusieurs minutes, ne feront probablement pas l’unanimité, mais le film s’amuse à distiller de l’imagerie fantastique voire du thriller fantasmagorique, comme pour perturber un quotidien bien rôdé. Aucune musique à part celle intra-diégétique ne viendra perturber le film, et la longueur du métrage pourra certainement en décourager certains, mais le sujet très actuel et l’incroyable prestation de Cate Blanchett valent clairement le coup d’oeil.
Tár / Réalisé par Todd Field / Avec Cate Blanchett, Noémie Merlant, Nina Hoss / Sortie le 25 janvier 2023 au cinéma
[#série] - The Last of Us
Dernière série en date du prestigieux network HBO, The Last of Us possède un bagage assez particulier: il s’agit de l’adaptation en série live d’un jeu vidéo. Déjà réputé pour être hautement cinématographique, la transposition pose beaucoup de questions. Pourquoi se lancer dans le projet sur un jeu qui a déjà tous les codes du cinéma ? Comment relever le défi, surtout dans le cadre d’une série ? Est-ce que finalement ça ne serait pas le format le plus propice pour une bonne adaptation, surtout avec Craig Mazin (Chernobyl) aux commandes ? On sait que Neil Druckmann, le réalisateur des deux épisodes sur Playstation, est également à la barre, garantissant un minimum de fidélité. Après neuf épisodes que les spectateurs ont plébiscité semaine après semaine, petit bilan global.
Rappel des faits: The Last of Us raconte l’histoire de Joel et Ellie, dans un monde post-apocalyptique après qu’un virus ait infecté une bonne partie de la population 20 ans plus tôt, les transformant en créatures semi-végétales et très agressive. Joel est une espèce de mercenaire, survivant tant bien que mal grâce à des missions pas toujours morales. Un jour, on lui confie Ellie, une mystérieuse jeune fille, qu’il doit conduire aux Lucioles, un groupe de rebelles refusant l’hégémonie du groupe militaire FEDRA.
On va faire court, The Last of Us est une adaptation réussie. Peut-être trop réussie par certains aspects. On pourra arguer que le jeu avait déjà fait un boulot exemplaire en terme d’écriture, de mise en scène et de personnages, dont les thématiques abordent déjà la question de la morale humaine. Comment une telle pandémie transforme les survivants et leur lien social. La série respecte scrupuleusement le schéma global du jeu original, en ajoutant quelques éclaircissements sur le lore ou des précisions sur des personnages. Quand elle ose quelques francs pas de côté, c’est pour mieux délivrer des choses nouvelles, pertinentes et parfois très réussies, surtout pour les connaisseurs qui attendent des choses inédites. Pour le reste, on est sur une adaptation réellement fidèle, au point de récupérer des lignes de dialogues pour les replacer tel quel, voire même des cadres de caméra précis.
On comprend que c’était le choix évident. Pour ceux qui ne connaissent pas le jeu, ils vont simplement profiter de l’histoire sans se poser de questions, puisque la série zappe presque toutes les séquences d’action pour se concentrer sur la narration. Mais il faut reconnaître que ça fonctionne. Le casting est exemplaire: Bella Ramsey fait une Ellie formidable, toute en légèreté et en impertinence, quand Pedro Pascal fait un Joel très convaincant. Les personnages secondaires comme Tess ou Bill ne sont pas en reste et même si leur temps à l’écran est plus faible, ils restent en mémoire. Les personnages sont bien là, à l’écran, rejouant les mêmes scènes et on prend du plaisir à suivre simplement une série très qualitative. Et c’est finalement ça le but de la série: offrir un nouvel écrin à l’histoire de The Last of Us pour ceux qui n’ont jamais voulu tenter l’aventure vidéoludique. Trouver un nouveau public pour une histoire qui mérite d’être découverte par le plus grand nombre. Et on a évidemment hâte de la saison 2 déjà annoncée.
The Last of Us / Avec Bella Ramsey, Pedro Pascal, Anna Torv, Nick Offerman / Saison 1 de 9 épisodes / Disponible sur Prime Video
[#manga] - Hirayasumi
Faisant partie de la vague indépendante du manga comme Inio Asano (Bonne nuit Punpun, DDDD) ou Taiyo Matsumoto (Amer Béton, Ping Pong), Keigo Shinzô possède aussi cette appétance pour les histoires commençant comme des tranches de vie mais avec une singularité et des thématiques qui les distinguent du tout venant de la bande dessinée japonaise. Son Tokyo Alien Bros avait déjà brillé par sa capacité à surprendre avec une histoire plutôt courte, et Mauvaise Herbe confirmait son talent de narrateur, même quand il s’agit d’une histoire policière. Hirayasumi, sa dernière oeuvre encore en cours, possède déjà en un seul volume la promesse d’une histoire marquante.
Et pourtant, le pitch n’est pas nécessairement le plus vendeur. On y suit Hiroto Ikuta, un presque-trentenaire, qui vit sa vie au fil du temps, prenant des petits boulots ici et là pour vivre le temps présent et ne pas se soucier de son avenir. Un jour, il hérite d’une petite maison dans un quartier tranquille de Tokyo, peu avant que sa cousine Natsumi arrive en ville pour suivre son école d’art et se préparer à entrer dans la vie active. Il l’héberge donc le temps de ses études et ainsi commence leur colocation.
Hirayasumi rentre dans la catégorie des “slice of life”, ou des tranches de vie quotidienne, sans véritablement d’enjeux importants. On se concentre sur les questionnements de ces personnages attachants, comme Natsumi et son rapport à l’art et les liens sociaux que ça peut modifier. Une agent immobilière va elle aussi commencer à prendre de l’importance, et le manga dévoile sa véritable ambition au gré de ces pages: comment grandir dans une société régi par des règles qui semblent inflexibles ? Le premier tome donne l’impression qu’Hiroto, trentenaire insouciant et qui parvient à vivre de petits boulots tout en étant (au premier abord) heureux, est peut-être le personnage qui profite à fond de ce que le destin lui offre. Mais nul doute que l’imbrication des intrigues et les chassés croisés des histoires va impacter les enjeux. Vu ce qu’il se passe dans les précédentes œuvres de l’auteur, ça ne sera sans doute pas si simple.
Et Keigo Shinzô possède un vrai talent pour faire vivre ses personnages, transformant des événements en apparence banals en grandes envolées émotionnels, qui nous parle indirectement. L’alternance entre petites cases découpées et des double-pages pleine de vie et de mouvement en suspension fonctionne à merveille avec toutes les thématiques de l’histoire. Il y a une sincérité désarmante dans Hirayasumi, tout du moins dans son premier volume. C’est encore délicat d’affirmer que la qualité sera toujours au rendez-vous sur les tomes suivants mais vu la mise en place exemplaire de ce tome 1, la confiance est là.
Hirayasumi Tome 1 / par Keigo Shinzô / Éditeur: Le Lézard Noir
[#film] - Suzume
Alors que Hayao Miyazaki semble doucement filer vers une retraite bien méritée après un dernier long métrage censé sortir cet été (Kimi-tachi wa dō ikiru ka, bien pratique le copier/coller), cela fait quelques années que la presse s’amuse à étiqueter n’importe quel réalisateur d’animation japonaise de nouveau “Miyazaki”, comme si personne d’autre ne pouvait imposer son propre style et que seul la marque Ghibli avait tout autorité sur l’animation japonaise. Deux noms ressortent régulièrement: Mamoru Hosoda et Makoto Shinkai. Et ce dernier sort son nouveau film le 12 avril prochain.
Makoto Shinkai a gagné une vraie popularité grâce au film Your Name en 2016, une jolie romance autour de deux personnages que tout oppose mais qui changent soudainement de corps sans se connaître. Alors que le réalisateur a commencé sa carrière depuis 2009, il a fallu attendre ce film pour que tout explose. On reconnaît très vite sa patte artistique, avec un graphisme très soignée et des couleurs pastels assez significatives. Si Les Enfants du Temps en 2019 n’aura pas eu le même succès, Suzume a déjà cartonné au Japon lors de sa sortie l’année dernière.
Suzume raconte donc l’histoire d’une jeune lycéenne du même nom, qui vit seule avec sa tante dans une petite ville japonaise sur une île au sud-ouest du Japon. Un jour en allant au lycée, elle rencontre un homme mystérieux à la recherche d’une porte dans d’anciennes ruines. C’est cette porte en question qui va être le début de l’aventure, mais également une quête initiatique pour la jeune Suzume. Il vaut mieux garder un maximum de surprises sur ce que le film raconte réellement, d’autant plus que la bande-annonce ci-dessous parvient à garder suffisamment de mystères sur l’histoire pour être constamment surpris pendant le visionnage.
Car Suzume est plein de surprises, notamment sur les thématiques abordées et la façon de le faire. Même si le film ne cherche pas à faire beaucoup de mystères sur ce qu’il raconte, il le fait de manière étonnamment frontale, surtout sur ce genre de narration. La pudeur typiquement japonaise vole en éclats, et Shinkai réussit à tout faire passer par la meilleure des manières: l’humour. Suzume possède de vraies moments de comédie réussis, qui contrebalancent incroyablement bien avec toute l’émotion des personnages et la nécessité d’apporter de la gravité aux enjeux. Suzume balaie les conventions de structure classique, offrant des climax là où on ne l’attend pas, mais parvient avec une aisance bluffante à ce que l’équilibre ne se rompe jamais. On rit, on pleure, on retrouve toute la patte du réalisateur, transcendé dans un film qui apparaît comme le meilleur de ce qu’il a pu faire. Et on ressort de la séance avec un optimisme bienvenu.
Suzume / par Makoto Shinkai / Avec les voix de Nanoka Hara, Hokuto Matsumura / Sortie le 12 avril 2023
Le concert du mois
Autre mois, autre concert, cette fois-ci avec John Powell. Le nom ne vous dit peut-être rien, mais il s’agit d’un compositeur assez renommé pour sa carrière dans le cinéma d’animation (mais pas que). Les noms de How to train your Dragon, ou Chicken Run vous parleront forcément.
Les films gratos du mois
Outre beaucoup de films du mois dernier encore dispos, comme le cycle asiatique chez Arte, on pourra compter sur la présence d’Orson Wells avec Le Troisième Homme, mais également sur France.tv qui nous régale avec une sélection Asian Pop Culture: entre une resucée de Star Wars, une adaptation d’un manga de voitures, du super-héros avec Michelle Yeoh ou un film de train en mode Speed, il y en a pour tous les goûts.
Les évadés de l’espace (Kinji Fukasaku - 1978)
Initial D (Andrew Lau, Alan Mak - 2005)
Heroic Trio (Johnnie To - 1993)
Super Express 109 (Jun'ya Satô - 1975)The Patriot (Roland Emmerich - 2000)
Le troisième homme (Carol Reed - 1949)
Un pont trop loin (Richard Attenborough - 1977)
Playlist du mois
Peu de grosses sorties ces derniers temps mais des très belles surprises. Côté jeux, Yoann Laulan profite du DLC Castlevania sur Dead Cells pour proposer des superbes variations de thèmes connus, Bayonetta Origins nous gratifie d’une chanson titre délicate, et Tchia nous rappelle la Nouvelle-Calédonie avec ses sons atypiques. Côté films/séries, The Whale rappelle l’importance de la musique chez le réalisateur, un morceau de The Host s’engouffre dans la sélection à l’occasion de sa ressortie en salles et la chanson phare de Suzume ne pouvait pas ne pas y être.
Playlist accessible en cliquant sur l’image
Misc
A l’occasion de la sortie de John Wick: Chapitre 4, Arte revient sur la carrière de l’acteur Keanu Reeves à travers un documentaire passionnant, et surtout abordant le personnage à travers l’angle de l’image qu’il renvoie: celle d’une figure pop atypique et sincère.
Qu’est-ce que la dissonance ludo-narrative ? Un terme un peu barbare pour définir des codes ou des mécaniques de gameplay dans un jeu vidéo qui rentre en contradiction totale avec ce que le jeu est censé nous raconter. Une vidéo qui aide à comprendre son évolution à travers les âges.
Et allez encore une vidéo sur les Souls et Elden Ring. Cette fois-ci, cette longue vidéo revient sur le principe fondamental des jeux du studio: et si Dark Souls, Bloodborne et consors, à travers des jeux d’aventure en solitaire et résolument cryptiques, étaient en fait des jeux pour inciter les joueurs à s’entraider face à l’adversité et la compréhension de leur univers ?
Vous reprendrez bien un nouveau Video Club ? Cette fois-ci, c’est Bong Joon Ho (Parasite, Memories of Murder) qui s’y colle, à l’occasion de la ressortie en salles de The Host. Il y dévoile ses petites pépites cinématographiques, et il y en a quelques unes