#8 - Zelda Tik-Totk
Si l'actualité vidéoludique est plutôt calme ces derniers temps, hors quelques pépites indépendantes, les deux prochains mois risquent d'être chargés pour le jeu vidéo japonais.
C’est le 12 mai que débarquera The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom, fameuse suite du géant Breath of the Wild qui a particulièrement marqué les esprits en 2017. Toujours prévu sur Nintendo Switch, ce nouvel opus va devoir relever le défi d’être du même acabit que son prédécesseur. Le 22 juin, c’est Final Fantasy XVI qui arrivera pour peut-être combler les aficionados de jeu de rôle à la japonaise, avec un nouvel univers et un système de combat qui est à l’exact opposé du tour par tour de la grande époque.
Deux grandes entreprises qui lâchent des sacrés morceaux calibrés pour rameuter les foules, mais également deux jeux qui possèdent une certaine attente grâce à un certain pedigree de la part de leurs auteurs. Mais que ce soit Square-Enix ou Nintendo, chacun aborde la sortie d’une manière très différente, notamment par leur lien avec leurs fans.
La licence Final Fantasy revient d’une longue traversée du désert, notamment après un Final Fantasy XV où Square-Enix a dû compenser un développement extrêmement compliqué avec un matraquage commercial assez phénoménal - associations avec de grosses marques comme Cup Noodle, sortie de plusieurs projets annexes comme un film CG, un jeu smartphone, feuille de route pour établir un suivi sur une longue période… Tout ça pour au final sortir un jeu cassé et qui aura eu du mal à convaincre du monde. Tout l’inverse de Final Fantasy XVI: l’aspect marketing est réduite à quelques vidéos qui présentent le gameplay en profondeur ou le lore mais jamais sans forcer.
Car FFXVI bénéficie d’un atout choc pour avoir facilement l’adhésion des fans: le producteur Naoki Yoshida, l’homme qui a littéralement sauvé Final Fantasy XIV en remodelant le titre en ligne pour proposer l’un des MMORPG les plus forts du marché, et notamment en laissant Yoshida opérer une communication transparente, pour regagner la confiance du public. Une écoute claire, une honnêteté sur la façon d’améliorer le jeu tout en proposant une vision narrative claire: tiens donc, ça a fonctionné. Pas bête, Square-Enix lui a donc proposé de se lancer sur un Final Fantasy solo avec la même énergie, et c’est ce qui rend l’attente de ce nouvel épisode bien plus forte, sans avoir besoin d’en faire des caisses niveau marketing.
De l’autre côté, le visage de Zelda: Tears of the Kingdom, c’est Eiji Aonuma, déjà à l’oeuvre de Breath of the Wild. Nintendo le sait bien, le met en avant dans ses présentations, mais reste discret sur les multiples vidéos du jeu, comme il le fait de toute façon avec ses principales licences pour garder un maximum de surprise. Mais niveau relation clientèle, ce n’est pas forcément l’éditeur le plus sympa. On pourra pointer du doigt son modèle économique basé sur le long-terme pour ses principales licences en limitant les baisses de prix, ou encore un service Switch Online très léger quand on voit la ludothèque qu’il serait possible de proposer.
Mais dans une logique protectrice abusive, Nintendo cible tout ce qui pourrait entamer des ventes potentielles de son dernier jeu. Que ce soit bloquer des syndicats ou des tournois de Smash Bros (sous prétexte qu’il faut utiliser des copies illégales du jeu pour combler les soucis du mode multi) ou alors virer un employé de Gamestop parce qu’il a diffusé des documents d’une Switch aux couleurs du dernier Zelda (chose déjà connue car annoncée), Nintendo affiche un caractère de control freak ahurissant. On comprend l’idée de protéger ses œuvres mais la confiance avec son public est terriblement fragile quand la discussion n’est pas possible avec des fans qui veulent juste afficher leur amour pour les licences de l’éditeur. Et quand des hackers sont attrapés pour vendre des dongles de Switch pour faire fonctionner des jeux piratés, Nintendo en fait un exemple en réclamant à un des accusés 4,5 millions de dollars d’amende et 10 millions de dommages et intérêts, qu’il devra payer en fournissant un pourcentage de ses revenus jusqu’à la fin de sa vie.
Deux manières de communiquer avec ses fans et de montrer leur confiance de façon très différente: Square-Enix s’ouvre peu à peu en faisant confiance à ses créateurs pour parler du jeu et assumer une totale transparence, quand Nintendo veut protéger ses propriétés intellectuelles par tous les moyens, alors même que son futur Zelda est déjà assuré de faire un méga-carton. Le petit artisan a sacrément grandi.
[#série] - Acharnés
Danny (Steven Yeun) retourne à sa voiture garée sur un parking d’un grand magasin, après un échange avec le vendeur qui l’aura laissé quelque peu agacé. Il freine alors de justesse, évitant le carambolage avec Amy (Ali Wong) et son SUV blanc. Celle-ci, également sous le coup de la colère, klaxonne plus que de raison et termine son action par le doigt de trop par la fenêtre. Danny pète un plomb et s’élance sauvagement à sa poursuite pour voir le visage du conducteur et le confronter. Mais la course-poursuite devient incontrôlable et déchaînée, alors même que Danny parvient tout juste à retenir la plaque d’immatriculation pour régler le problème plus tard. C’est le pitch de départ pour la nouvelle série Acharnés (ou Beef en VO), produite par A24 et disponible sur Netflix.
Si le pitch laisse à penser que la série va se concentrer sur une guerre des nerfs opposant Danny et Amy, ce n’est pas aussi simple que ça, et c’est ce qui rend Acharnés bien plus intéressante que prévue. Car les épisodes vont principalement se concentrer sur la vie et l’entourage de ces deux personnages que tout oppose, en apparence. Danny est un entrepreneur un peu raté, qui tente de joindre les deux bouts avec son colocataire de frangin et ainsi ramener ses parents de Corée pour les prémunir du besoin. Un objectif qui ne l’empêche pas d’aller fricoter avec l’illégalité. Amy est plutôt à l’aise financièrement, grâce au prestige du nom de famille de son mari, et tente de saisir une opportunité commerciale pour pouvoir se concentrer sur sa vie de famille et stopper une forme de pression sociale.
C’est la colère qui fait tourner Acharnés. Cette colère sous-jacente qu’on s’efforce de camoufler quand le monde autour de soi ne fonctionne pas comme on aimerait. Si Amy et Danny sont les fervents représentants de ce pétage de câble qui anime l’intrigue, les personnages secondaires qui gravitent autour d’eux sont à la fois les principales victimes mais aussi parfois les instigateurs, car tout aussi perclus de défauts que les protagonistes. Acharnés montre comment la colère comme une expression d’un sentiment de mal-être dans la société contemporaine, comme une émotion naturelle qui faut parfois canaliser pour avancer. Il y a beaucoup d’humour dans Acharnés, un peu de drame également, et aussi beaucoup de tendresse, que ce soit dans le lâcher-prise de certains personnages, dans la relation entre Danny et son frère ou dans la solitude sourde de Amy.
Et la série ne lésine pas également sur une intrigue accrocheuse et une mise en scène très soignée. Lee Sung-Jin, showrunner de la série et qui a fait ses armes en tant que scénariste sur Philadelphia ou Tuca & Bertie, fait appel à une équipe de réalisateurs inspirés pour porter l’histoire à bout de bras. Le choix musical étonnera également, avec une vraie nostalgie pour certains, surpris de découvrir du Hoobastank, The Offspring ou Keane. Une vraie bonne surprise et une excellente pioche pour Netflix, dont on ignore si une saison 2 verra le jour.
Acharnés / Créée par Lee Sung-Jin / Avec Steven Yeun, Ali Wong / Dix épisodes disponibles sur Netflix
[#bd] - Frontier
L’humanité est sur le point d’user les ressources de sa propre planète. Pour espérer survivre, elle regarde vers l’espace, le système solaire mais aussi au-delà, la frontière d’un monde complètement inconnu. Ji-Soo est une scientifique pionnière dans l’exploration spatiale mais son désir d’indépendance pousse les grosses sociétés qui possède son équipe scientifique à la mettre au placard. Alex est un mineur qui a toujours vécu dans une station spatiale et n’a jamais connu l’atmosphère d’une planète. Quant à Camina, une mercenaire enjouée et redoutable, elle commence à avoir des envies de changement de carrière. Ces trois personnages vont alors se croiser par la force du destin.
A travers un Label 619 désormais hébergé chez Rue de Sèvres qui enchaîne régulièrement les petites pépites (Carbone & Silicium de Mathieu Bablet, Hoka Hey de Neyef), Guillaume Singelin est devenu une pierre angulaire d’une direction éditoriale singulière mené par Run. Après un PTSD marquant ainsi que diverses collaborations sur la direction artistique de plusieurs oeuvres comme le jeu Citizen Sleeper, l’auteur retrouve la bande dessinée avec un récit de SF qui trotte dans sa tête depuis bientôt dix ans. Ceux qui le suivent sur Twitter ont déjà dû remarquer ses petites illustrations de cosmonautes en apesanteur ou de capsule spatiale cosy dont il a le secret. Frontier, c’est exactement ça: à travers un contexte crédible et cohérent avec notre propre histoire, Singelin va à l’extrême opposé d’un Shangri-La, au penchant pessimiste, et préfère une quête d’espoir et de persévérance qui se fait rare dans les histoires d’aujourd’hui.
Ça aurait pu jouer contre lui, donner une histoire naïve, trop idéaliste. Mais Singelin joue sur les attentes des personnages, sur leur cynisme ou leurs sarcasmes pour qu’ils puissent trouver un peu de bonheur sans tout lisser ou tout balayer d’un revers de la main. La richesse de l’univers de Frontier est un vrai plaisir pour les yeux, tant il laisse le lecteur vagabonder dans des micro-scènes de la vie quotidienne, tantôt plus difficiles, tantôt touchantes, sans jamais sombrer dans de la violence graphique. Le contraste entre ces personnages au design chibi et la dureté de certaines thématiques permet de mettre un peu de baume au cœur mais reste réaliste dans sa manière d’envisager l’avenir. Non pas sur les technologiques ou les architectures, dont on sent les inspirations diverses comme Death Stranding, mais plutôt dans la manière dont les personnages réfléchissent pour mieux appréhender le futur qui arrive et souder une vraie communauté.
Niveau dessin, c’est absolument réjouissant. Les personnages, les couleurs utilisés, cette vision cosy de la science-fiction qui donnent un peu envie de rêver. Tout un micro-univers est construit autour des différents environnements que l’on traverse, sans jamais laisser de côté l’aventure et les péripéties multiples. Les trois personnages sont toujours attachants, étonnants même, et ils donnent presque envie de les suivre vers d’autres aventures. Une BD qui fait du bien, et qui permet, comme le dit si bien Ji-Soo, de continuer à observer les étoiles.
Frontier / Guillaume Singelin / Chez Label 619-Rue de Sèvres / One shot / Sortie le 12 avril 2023
[#film] - Beau is Afraid
Beau, un homme d’une quarantaine d’années, vit seul dans son appartement. Il tente tant bien que mal de vivre convenablement entre ses séances chez son psychiatre et son anxiété chronique face à la violence du monde qui l’entoure. Alors qu’il doit prendre l’avion pour se rendre chez sa mère, un incident le force à se débrouiller par lui-même pour tenter de la rejoindre. L’odyssée de Beau commence alors.
Beau is Afraid est le troisième film du réalisateur Ari Aster. Un cinéaste qui a déjà une sérieuse réputation, d’abord grâce à Hérédité, un film psychologique et horrifique au sein d’une famille prête à imploser. Puis ensuite grâce à Midsommar, le film qui l’a fait connaître, et qui raconte comment une femme, encore sous le coup d’un deuil, se retrouve embarqué en Suède pour assister à une fête estivale en apparence bienveillante. Si Ari Aster marque autant les esprits, c’est par sa capacité développer des thématiques fortes et actuelles grâce à une imagerie de genre et des ruptures de tons inattendues. Beau is Afraid est peut-être la somme de tout ce qu’il a fait jusque-là, autant sur ses courts-métrages que ses longs, pour le meilleur et pour le pire.
Premier point notable: Beau is Afraid fait 3 heures. Une tendance de plus en plus forte pour certains cinéastes et mêmes beaucoup de blockbusters, qui aiment rallonger la sauce, souvent pour de mauvaises raisons. Ici, malheureusement, 3 heures, c’est bien trop long pour ce que Ari Aster veut nous raconter. Le périple de Beau passe par plusieurs étapes, avec parfois de longues, trop longues séquences. Même celles qui sont passionnantes à voir perdent de leur force par un étirement excessif de sa mise en scène, jusqu’à surligner abondamment ce qu’il prend plaisir à narrer. Il y a toujours de l’excès dans sa filmographie, mais Beau is Afraid est un film qui change constamment de braquet et segmente son film en grandes séquences comme des étapes dans l’aventure de Beau. Une structure dangereuse, qui peut facilement mettre le spectateur sur le bord de la route, surtout que le film donne la sensation d’en rajouter des caisses en tentant l’illusion du changement de cadre, mais ne fait qu’étioler la force de son propos.
Alors pourquoi l’intégrer dans cette dite newsletter ? Simplement parce que si je reste sur une impression sacrément mitigée, difficile de nier la singularité de projet qui le rend nettement plus intéressant que le tout-venant. La première heure, plus conventionnel mais extrêmement maîtrisée, est excellente et profite de la découverte de ce monde particulier. On se rend très vite compte qu’il est impossible de savoir si c’est le point de vue de Beau qui exacerbe tout ce que l’on est en train de voir par son anxiété chronique, ou si Aster nous dévoile un monde alternatif détruit par un capitalisme mortel. Mais les scènes s’enchaînent avec un plaisir certain et un sens de l’inattendu très satisfaisant. Et malgré le fait que le film perd de sa hargne pour partir sur d’autres registres, avec moins de force, il reste des séquences hallucinées, marquantes, où la vision du réalisateur s’exprime comme jamais. Il en perd le recul nécessaire qui aurait donné un film bien plus digeste car jamais vain dans ce qu’il raconte. Beau is Afraid est laborieux, long, mais indéniablement intéressant, plastiquement superbe et unique dans le paysage cinématographique actuel.
Beau is Afraid / Réalisé par Ari Aster / Avec Joaquin Phoenix, Amy Ryan, Patti Lupone, Nathan Lane / Sortie le 26 avril 2023 au cinéma
[#comics] - The Nice House on the Lake
Une soirée d’amis banale dans un coin de Brooklyn. Ryan sort d’une relation compliquée et elle préfère rester un peu à l’écart. Mais elle commence à discuter avec un certain Walter, un homme à lunettes étrange mais avec qui elle bavarde avec passion de sujets divers et variés, allant jusqu’à certains questionnements personnels. Ryan n’en entend plus parler pendant deux années avant de recevoir un mail de Walter lui proposant de venir passer l’été dans une somptueuse maison au bord d’un lac avec d’autres personnes. Elle se laisse tenter et, une fois sur place, retrouve bon nombre de connaissances, certains qu’elle a côtoyé, tous faisant partie de la vie de Walter à différentes époques. Et alors que le groupe commence à explorer les différentes pièces de ce palace…
Difficile d’en dire plus sur ce The Nice House of the Lake, tant l’histoire et son suspense prennent une place primordiale, notamment sur la vraie nature de l’intrigue. James Tynion IV, le scénariste qui grimpe dans l’industrie du comics, réussit une fois de plus à faire naître l’horreur là où on ne l’attend pas. Toute l’idée est de créer du suspense et de la profondeur à travers les relations humaines et le point de vue de chacun: comment l’être humain conçoit le lien qu’il entretient avec les autres, que ce soit de l’amitié, de l’amour, avec la certaine forme de respect qui peut en découler. Le grand nombre de personnages va permettre à l’auteur de modifier régulièrement de point de vue, alternant plusieurs visions d’un seul personnage, les non-dits et comment les liens évoluent à travers la vie d’un individu.
L’aspect huis clos joue évidemment à plein régime et le scénariste profite de ce décor paradisiaque pour distiller les événements au compte-gouttes. Le goût de l’auteur pour le développement d’un lore étrange, marquant, est ici déployé à sa vraie mesure. Quels sont les symboles mystérieux qui ont l’air d’être associés aux personnages ? Quels sont ces sculptures aux formes étranges entourant la villa ? Le suspense se maintient tout au long de ces douze chapitres avec une maîtrise insolente, et si la fin de ces deux volumes annoncent un cycle supplémentaire, il y a déjà une forme de conclusion.
Aux dessins, Alvaro Martinez fait des merveilles pour découper ses cases, maintenir l’étrange dans le cadrage sur les personnages, et s’amusant à souligner des caractéristiques anodines pour maintenir les interrogations. Les couleurs sont superbes, alternant les tons pour jouer sur les temporalités, et le grand format de ces deux albums permettent de profiter à fond des somptueux dessins. C’est d’ailleurs étonnant de voir à quel point l’horreur ne joue pas sur la facilité en allant dans le sanglant ou le gore très graphique, mais plutôt sur des visions déformées et déconcertantes. Bref, un récit haletant disponible en deux volumes.
The Nice House of the Lake / par James Tynion IV (Scénario) & Alvaro Martinez (Dessins) / Éditeur: Urban Comics / Deux tomes
Les films gratos du mois
Les films du mois dernier toujours dispos, France.tv rend hommage à Brigitte Bardot avec trois films un peu plus méconnus que les plus célèbres. On trouve aussi une petite sélection de documentaires signés Nicolas Philibert ainsi que des portraits de femmes comme Mary Shelley avec Elle Fanning ou Margaret Thatcher avec Meryl Streep.
La vérité (Henri-Georges Clouzot - 1960)
Voulez-vous danser avec moi (Michel Boisrond - 1959)
Le trou normand (Jean Boyer - 1952)La dame de fer (Phyllida Lloyd - 2012)
Mary Shelley (Haifaa Al Mansour - 2018)Etre et avoir (Nicolas Philibert - 2002)
Silverado (Lawrence Kasdan - 1985)
Playlist du mois
Côté jeux vidéos, pas mal de titres indépendants qui ne payent pas de mine mais sortent du lot, comme la bande-son de The Wreck, jeu narratif aux multiples louanges, ou encore une nouvelle fournée pour Genshin Impact de HOYO-MiX qui ne cesse d’alimenter des musiques symphoniques parfaites pour agrémenter une journée de travail. On a également la toute récente BO de Star Wars: Jedi Survivor, parfait pour avoir du Star Wars-like sans être Star Wars. De même que du rab pour Cult of the Lamb ou Minecraft.
Côté ciné, difficile de passer outre l’adaptation de Super Mario qui, outre la qualité du film lui-même, bénéficie d’une très chouette BO qui se fait plaisir sur les reprises de thèmes connus. Donjons & Dragons, belle surprise filmique du mois dernier, sort aussi du lot musicalement, tout comme Beau is Afraid et Peter Pan & Wendy qui possèdent quelques belles envolées.
Playlist accessible en cliquant sur l’image
Misc
Les jeux Unreal Engine 5 continuent à être développés et avec eux des titres qui font le pari de l’ultra-réalisme, comme ces deux jeux qui misent tout sur une vue FPS dont la vue semble tout droit sorti d’un objectif caméra. Pour Paranormal Tales, on part sur une ambiance film d’horreur qui marche sans mal (jamais je jouerais à ça), et Unrecord lorgne plutôt du côté enquête policière en se plaçant du point de vue des caméras installés sur les policiers. Plutôt saisissant.
Une vidéo semi-preview sur le futur Final Fantasy XVI qui analyse tout ce que l’on sait du jeu et compare ce qu’on est en droit d’attendre d’un nouveau Final Fantasy en revenant un brin sur l’histoire de la saga, et pourquoi cette série est si particulière.
Attention, on passe côté Youtubeurs mais ça parle aussi de culture quelque part, puisque MisterV fait une parodie du monde du rap en présentant les 11 rappeurs qu’il ne faut pas suivre. Même si on ne connaît rien à ce style musical, on sent que ça touche juste (avec un guest en fin de vidéo)
Il fallait bien la garder sous le coude: le vrai climax du film Mario, c’est Jack Black chantant la chanson Peaches. La voilà avec vidéo à l’appui, pour notre plus grand plaisir.
Jamais radin sur les documentaires, Apple revient avec un film sur la vie de Michael J. Fox et sa lutte contre la maladie de Parkinson. Sortie le 12 mai sur la plate-forme.