#9 - Kids of the Black Hole
Cela fait deux semaines que le nouveau Zelda est sorti, et les records de vente montrent qu'une franchise vieille de plus de trente ans s'en sort à merveille quand elle parvient à se renouveler.
Si les jeunes protagonistes du comics Deadly Class (dont je parle plus bas), qui ne rêvent que de musique punk et du sens de la vie, parleront aux trentenaires bien tassés, la génération d’aujourd’hui, bombardée par les réseaux sociaux, vit les choses autrement, faisant régulièrement la bascule entre les inquiétudes planétaires et le dernier meme à la mode. The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom a parfaitement compris son potentiel de laboratoire à crétineries, alimentant des vidéos Tiktok à foison. Le nouvel opus de la franchise, outre son monde ouvert faramineux, offre la possibilité aux joueurs de construire n’importe quoi, en collant des objets entre eux et en leur appliquant des mécanismes (ventilateur, fusée, robinet à eau). En somme, une grande fiesta créative pour s’amuser à sa guise et partager ses créations. Sans surprise: entre des robots géants absurdes, des pantins de bois gâtés par la nature ou des Korogus (petites bestioles à dénicher dans le jeu) attachés à des croix façon inquisition, Internet ne déçoit pas et redouble d’imagination pour proposer les plus belles âneries possibles.
Et il faut dire que cette ferveur est réjouissante à admirer. C’est d’autant plus surprenant que Nintendo est bien plus enclin à verrouiller n’importe quel débordement plutôt que de laisser passer cette scène ahurissante d’une brochette de Korogus au-dessus d’un feu de camp. Ce Zelda: Tears of the Kingdom, au-delà de toutes les qualités que l’on connaît déjà, enfonce le clou avec des possibilités créatives qui semblent infinies, comme pour répondre à ce que les joueurs avaient déjà faits sur Breath of the Wild, le précédent opus. Bien sûr, on aura sans doute quelques débordements mais il y a pour l’instant une certaine bienveillance dans la plupart des créations.
Une bienveillance qu’on retrouve dans les critiques d’un autre gros morceau cinématographique sorti en mai dernier: Les Gardiens de la Galaxie Volume 3. Beaucoup commencent à sentir une exaspération devant les films du MCU, qui restent bloqués dans un cahier des charges, obligeant à introduire des personnages ou maintenir un vague intérêt pour un fil rouge peu intéressant. Difficile d’aller piocher un film Marvel récent qui se suffise à lui-même. Malgré un deuxième opus décevant et quelques déboires pour James Gunn qui s’est fait virer de Marvel après le déterrage de vieux tweets par l’extrême droite américaine (mais finalement revenu après un engagement côté DC Comics), Les Gardiens de la Galaxie vient finalement clôturer sa trilogie avec un troisième film.
Et la différence avec les autres films du MCU se ressent très vite: on sent l’amour de James Gunn pour ces crétins attachants, ces misfits brisés qui ne demandent qu’à trouver un peu d’amour. On devine son envie de clôturer chaque arc de personnage pour que la trilogie se tienne (à peu près) toute seule. Que ça soit la direction artistique qui le laisse piocher dans ses inspirations séries B, les personnages qui arrivent tous à trouver leur place (même si Rocket est au centre de l’intrigue) et un humour qui fait régulièrement mouche, agrémenté d’un choix toujours judicieux de la bande-son, ce Volume 3 est facilement l’un des meilleurs films Marvel depuis un bail (oui c’est original). Et ça le sera probablement pendant un petit moment quand on regarde la liste des futurs films et le départ de Gunn pour aller chapeauter la relance de l’univers cinématographique côté DC. On a hâte de voir si sa patte particulière s’adaptera aussi bien chez DC Comics (The Suicide Squad avait pu démontrer que c’était tout à fait possible), mais le choix des histoires retenus sur de grandes figures comme Superman ou Batman, ou même de vouloir mettre en avant des personnages méconnus (Swamp Thing, Booster Gold) donne un peu confiance. Wait and see.
[#film] - Misanthrope
Lors d’un réveillon de nouvel an, à Baltimore, un tueur abat depuis un immeuble plusieurs dizaines de personnes au hasard avant de disparaître. Eleanor Falco (Shailene Woodley), jeune enquêtrice de la police, se retrouve dans les premières personnes sur les lieux du crime. Elle se fait repérer par George Lammark (Ben Mendelsohn), agent du FBI chargé de l’enquête, qui voit en elle un regard neuf et une intuition singulière. Il la recrute officiellement comme agent de liaison entre lui et la police de Baltimore, mais la charge d’enquêter sur plusieurs pistes avec un agent du FBI et ainsi établir le profil du tueur et le retrouver avant qu’il ne recommence.
Complètement passé inaperçu, Misanthrope a bien tenté de se vendre sur la promesse d’un polar sombre et vénéneux, genre qui a du mal à décoller aux Etats-Unis. Mais le film se distingue sur bien des aspects afin d’aborder des thématiques très actuelles, avec un certain recul parfois difficile à avoir chez les américains. Car côté mise en scène, c’est le réalisateur espagnol Damian Szifron à la barre, déjà auteur de l’anthologique Les Nouveaux Sauvages. Une vision bienvenue pour décrire une société contemporaine consumériste, qui doit compter sur un quotidien violent et débouchant parfois sur des tueries de masse.
Autant être direct: si vous cherchez du positif ou de la bienveillance, Misanthrope est à éviter comme la peste. L’univers dans lequel Falco et Lammark tentent de survivre est loin d’être en leur faveur. Entre les choix hiérarchiques douteux où chacun veut récupérer les lauriers ou des politiques qui viennent s’en mêler pour privilégier l’économie de leur ville au détriment de la sécurité des habitants, difficile de trouver des alliés capables de les soutenir pour les bonnes raisons. Et pas question de trouver du réconfort dans certains lieux visités pendant l’enquête, comme ces scènes dans une décharge ou un abattoir. Un constat douloureux, amer, renforcé par une héroïne rongée par la dépression qui voit dans cette affaire un maigre moyen de se rendre utile.
Et le film parvient à capter l’attention en déroulant son récit sans temps morts. Le réalisateur espagnol ne laisse que peu de répit aux protagonistes, tentant de trouver une maigre piste d’un suspect pour comprendre les raisons de cette tuerie. La mise en scène, sobre et diablement efficace, joue sur les détails pour approfondir les personnages. Cette sobriété se révèle essentielle lors d’une fameuse séquence en milieu de métrage: l’apparente simplicité du cadre transforme un lieu banal en un théâtre glacial où le spectateur sait parfaitement ce qui va arriver. Bref, Misanthrope est un film qui ne paye pas de mine, mais se hisse sans difficulté dans les petits chocs cinématographiques de l’année qui restent en tête. A ne pas regarder si vous n’êtes pas dans un bon mood.
Misanthrope / Réalisé par Damián Szifrón / Avec Shailene Woodley, Ben Mendelsohn, Jovan Aparo / Sortie le 26 avril 2023 au cinéma
[#jeu vidéo] - Dredge
Au petit matin, vous levez l’ancre du port de La Grande Moelle pour aller vérifier vos paniers de crabes. L’un d’eux est brisé, qu’à cela ne tienne: vous irez le faire réparer le soir venu. Vous avancez un peu plus loin, en prenant deux petites heures pour pêcher deux raies et une anguille à l’extérieur de la baie. Au loin, vous apercevez l’îlot abritant le mystérieux homme vous demandant de ramener des artefacts. Soupirant, vous prenez le cap des Falaises de Soufflevent pour enquêter sur une piste. Là-bas, alors que la nuit commence à tomber, un habitant du coin vous prévient qu’une créature étrange cause des éboulements, ce qui bloque le passage vers les gorges. Il est 20h, la nuit est déjà bien avancée, mais vous décidez malgré tout d’aller y jeter un œil. Devant la maigre lueur de votre phare, l’obscurité se répand comme une traînée de poudre. Des volutes rougeâtres et inquiétantes flottent devant vous, tentant de vous attirer avec des murmures inquiétants. Vous décidez de ne pas y faire attention, le regard attiré par un point lumineux en mouvement. Une corne de brume au loin vous rassure: on dirait un chalutier cherchant sa route. Vous vous approchez, mais il dévie de sa route et commence à foncer étrangement sur vous. A mesure qu’il se rapproche, les contours du bateau se changent en une créature marine monstrueuse, la gueule ouverte. Vous saisissez le gouvernail pour virer de bord mais il est trop tard: la créature fond déjà sur vous à vive allure. Vous vous préparez au choc lorsque soudain…
Sous ses airs de petit jeu indépendant, Dredge cache une chouette aventure mâtinée de pêche à l’atmosphère lovecraftienne envoûtante. Développé par le studio néo-zélandais Black Salt Games, ce premier jeu étonne par son mélange des genres et la solidité de son gameplay. Vous jouez un naufragé échoué dans un petit archipel d’îles, aux commandes d’un chalutier pour récolter quelques deniers et tenter de partir loin d’ici. Mais des événements étranges attirent votre attention et vous allez enquêter sur les habitants du coin. Il faudra alors alterner entre vos pêches de la journée à revendre au poissonnier du coin et l’exploration de ce petit open world sur mer. Tout est minimaliste mais efficace: l’argent, ainsi que les ressources récupérées dans l’océan, servent à améliorer coque, cannes à pêches ou moteurs pour aller toujours plus loin ou pêcher toujours plus profondément.
Le cycle jour/nuit a toute son importance, car votre personnage possède un niveau de folie, altéré par des choses que vous voyez la nuit. S’il est trop important… et bien disons que certaines visions se feront bien plus inquiétantes. Il faudra alors trouver le ponton le plus proche pour se reposer et continuer sa progression au petit matin. Le côté RPG fonctionne diablement bien, avec certains personnages vous demandant quelques services, avec quelques choix à faire. Si les mini-jeux auraient pu paraître répétitifs, il n’en est finalement rien vu que la progression se fait suffisamment rapidement pour ne pas se lasser.
Dredge rejoint donc les petits coups de cœur de l’année, en plus d’avoir un style graphique adorable et atmosphère sonore qui fonctionne à merveille, pour donner la sensation d’un monde figé dans le temps par une force invisible. On n’ose pas rester très longtemps dans l’obscurité, à la recherche du seul phare au milieu de la carte comme un guide vers le réconfort de ce village portuaire que l’on connaît de mieux en mieux. Et il faudra bien explorer les environs si vous voulez avoir le fin mot de l’histoire et découvrir tous les secrets.
Dredge / Black Salt Games / Dispo sur Steam et toutes consoles actuelles / 25 euros
[#série] - Minx
Dans le Los Angeles des années 70, Joyce Prigger est une jeune féministe qui rêve de se lancer dans la réalisation de son propre magazine pour y parler des thèmes qui lui sont chers. Mais personne ne veut de son projet, jugé invendable. Elle fait alors la rencontre de Doug Renetti, un éditeur de magazines porno qui lui propose de l’aider à monter son magazine mais sous une autre forme: celle du premier magazine érotique féminin.
Rare série originale HBO Max avant sa rénovation future et dont la seconde saison ira se nicher dans les cases horaires de la chaîne Starz, Minx sort du lot grâce à son contexte particulier et des thématiques résolument modernes. Les années 70 entament la révolution sexuelle mais toujours au détriment des magazines érotiques qui continuent à n’aborder le sexe que d’un point de vue masculin. La série va alors introduire des personnages complètement fictifs, comme des porte-voix de toutes les thématiques brassées au cours du récit. Chacun possède son petit arc narratif qui va le faire évoluer durant toute cette saison.
Joyce Prigger, incarnée par Ophelia Lovibond, est parfaite en héroïne aux idées féministes radicales, qui viendra bousculer le quotidien de cette maison d’édition et surtout l’éditeur Doug Renetti (Jake Jonhson) dans sa vision de l’érotisme. Les deux forment un duo que tout oppose mais où chacun possède suffisamment d’ouverture d’esprit pour laisser de la place à l’autre. Joyce aura l’occasion d’ouvrir son regard à toutes les formes de féminisme qu’elle n’aurait pas soupçonné, en acceptant d’être aux commandes d’un magazine qui, à ses yeux, ne respecte pas les valeurs qu’elle défend. De son côté, Doug laisse sa chance à un projet qu’il pense être révolutionnaire pour faire fructifier son business mais en se rendant compte petit à petit de l’importance du magazine. Chacun veut imposer sa propre vision, convaincu de ses propres idéaux, quitte à se saborder eux-mêmes pour ne pas perdre la face.
On se retrouve avec une galerie de personnages immédiatement attachants, traités avec bienveillance. L’humour est délicieusement irrévérencieux, la série restant pour public averti (on y montre l’élaboration d’une belle double page sous toutes les coutures) mais ce n’est jamais graveleux ou gratuit. Que ce soit l’ambiance seventies, les costumes typiques ou l’interprétation de tout le casting, Minx se dévore avec plaisir, surtout sur un format parfait de 30 minutes qui va à l’essentiel sur une petite dizaine d’épisodes.
Minx / Créée par Elen Rapoport / Avec Ophelia Lovibond, Jake Johnson / Dix épisodes disponibles sur OCS
[#comics] - Deadly Class
Deadly Class raconte l’histoire de Marcus Lopez, un jeune garçon SDF qui tente de trouver un sens à sa vie dans le San Francisco de 1987. Au moment où il est au bord du gouffre, prêt à en finir, une jeune femme du nom de Saya lui propose d’intégrer l’académie Kings Dominion, une école d’assassins rempli d’élèves issus de l’élite financière criminelle, inscrits dans l’établissement pour apprendre tout ce qu’il faut pour un jour reprendre le business qu’on leur lèguera. Marcus va profiter de cette aubaine pour devenir un assassin et régler ses comptes avec celui qu’il considère comme responsable de la mort de ses parents: Ronald Reagan.
Derrière ce pitch se cache l’auteur Rick Remender, un scénariste prolifique dans la première moitié des années 2010 avec une série d’histoires excellentes, comme Fear Agent, Black Science ou Low. Son style d’écriture est assez identifiable, car il ne met jamais en scène des personnages résolument positifs, et Deadly Class ne manque pas de le rappeler. De l’aveu même de son créateur, Deadly Class a des relents autobiographiques. Les pensées de son héros, souvent autocentrées sur ce qu’il pense de la société, sur ses goûts musicaux punk, sur une vision pessimiste du monde, font écho avec celles de son auteur dans sa tendre jeunesse. Alors que le premier tome date de 2015, la série vient de s’achever en France avec la sortie de son douzième volume, huit ans plus tard. Et un constat s’impose: Rick Remender n’est plus le même qu’il y a huit ans, et Deadly Class est probablement son œuvre la plus personnelle, profitant de l’évolution de ses personnages pour amener son regard sur le monde et montrer comment ils peuvent évoluer en grandissant et en mûrissant.
Il est difficile de prévoir la direction du comics sur ses premiers chapitres tellement le récit enchaîne les retournements de situations, mais Remender parvient à rendre le tout plutôt cohérent malgré les débordements et les différents points de vue des personnages. Chaque assassin de Deadly Class possède son passé sombre, ses motivations, les trahisons sont légions et on se retrouve régulièrement surpris par la tournure des événements, par ces plans foireux qui ne sont jamais sans accrocs. Marcus, Saya, Maria, Billy, Willie, autant de gamins paumés qui seront propulsés violemment dans le monde des assassins et vont devoir survivre par tous les moyens.
Pour illustrer tout ça, c’est Wes Craig qui illustre la quasi-totalité du comics, avec une qualité constante assez dingue. Il y a une vraie beauté dans le découpage de l’action, dans sa gestion de couleurs pop qui viennent sublimer un chaos ambiant et des personnages hauts en couleur. Malgré certaines séquences d’action et quelques passages de consommation de substances illicites, tout est constamment lisible, et lorsque la poudre retombe, lorsque les personnages se retrouvent dans leur intimité pour tout relâcher, Craig trouve toujours le bon ton, le bon angle pour que tout fonctionne parfaitement. Bref, si vous cherchez un comics punk, pour public averti, mais sans concession, aux personnages un brin dépressifs mais résolument attachants, foncez sur Deadly Class.
Deadly Class / Rick Remender & Wes Craig / Chez Urban Comics / 12 tomes (terminée)
Les films gratos du mois
Cannes vient tout juste de se terminer, et les chaînes n’ont pas lésiné pour proposer des films primés en accès gratuit, une aubaine pour tous les cinéphiles en herbe. Attention à la date limite de disponibilité. Côté France.tv, Drunk avec Mads Mikkelsen est un incontournable, sans compter le déchirant Nobody Knows de Kore-Eda, Paranoid Park de Gus Van Sant, Bandes de filles de Céline Sciamma ou encore Mission avec De Niro. Côté Arte.tv, c’est Annette avec Marion Cotillard et Adam Driver à l’honneur.
Drunk (Thomas Vinterberg - 2020)
Nobody Knows (Hirokazy Kore-eda - 2004)
Paranoid Park (Gus Van Sant - 2007)
Mission (Roland Joffé - 1986)
Adieu ma concubine (Chen Kaige - 1993)
Bande de filles (Céline Sciamma - 2014)
Les parapluies de Cherbourg (Jacques Demy - 1964)Annette (Leos Carax - 2020)
La femme d’à côté (François Truffaut - 1981)
Les 2 Alfred (Bruno Podalydès - 2020)
Secrets et mensonges (Mike Leigh - 1996)
Playlist du mois
Une bien belle sélection, avec pour commencer bien évidemment de la musique pour le dernier Zelda en date (en attendant la sortie officielle d’une soundtrack - toujours compliquée pour Nintendo) ou la merveilleuse soundtrack de Planet of Lana, composée par le trop rare Takeshi Furukawa (The Last Guardian) mais aussi le fringuant Wildfrost et ses petits sauts de puces musicaux.
Pour le combo ciné/séries, on alterne entre les Guardians Volume 3 de John Murphy et le Main Theme de la série Silo, pour s’attarder sur les musiques de l’anthologie Star Wars Visions, dont chaque court-métrage possède son propre compositeur - ici celui du studio La Cachette composé par Olivier Derivière (Plague Tale, etc)
Playlist accessible en cliquant sur l’image
Misc
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