#10 - ♪ Va donc chez Spidey ♫
J'espère que vous avez la référence de ce titre, ça vous permettra de choper un petit coup de vieux.
Déjà le dixième numéro de l’Aigrie Culture. Dix mois et deux bonus, une arrivée sur Substack et toujours un peu plus d’abonné.e.s: si le plaisir rédactionnel est toujours présent, ça l’est encore plus de savoir qu’il y a quelques personnes qui suivent ces pages assidument alors que bon, globalement on y parle toujours des mêmes marottes - difficultés de la culture à se démarquer, la fatigue des blockbusters et autres sujets qui orientent ce petit moment éditorial en une introduction pour le moins pessimiste.
Mais puisqu’on est là, parlons de l’état du cinéma qui attire le public, à savoir les films de super-héros, histoire de changer un peu (ou pas). Ce dernier mois a vu débarquer deux films qui surfe sur la même tendance, mais radicalement opposés dans leur proposition et également dans leur succès. Le film multiversiel a la côte en ce moment, puisque les films Spidey ont prouvé que ça attirait du monde tout en jouant la carte de la nostalgie. On a eu donc le mois passé dans le coin gauche: Across the Spider-Verse, suite du premier opus animée qui voyait Miles Morales endosser le costume de l’araignée tout en croisant des homologues encapés. Dans le coin droit: The Flash, où la dernière production du DC Universe. Projet maudit qui a été maintes et maintes fois remaniée, charcutée, avec au moins trois fins différentes tournées puis impactées par les changements de direction, et devant conclure l’ère Zack Snyder pour repartir sur de bonnes bases.
Si Spider-Man: Across the Spider-Verse réussit à concrétiser les qualités indéniables du premier volet (voir son segment plus bas) tout en faisant briller le box-office, ce n’est pas la même limonade pour The Flash, qui débute sa carrière en salles timidement et accuse une chute d’audience assez mémorable. Le film prend donc la direction d’un bon flop en puissance, ce qui ne fera pas du bien à Warner. Mais vu l’état du film, ce n’est guère étonnant. James Gunn, Tom Cruise et bien d’autres auront beau dire que le film est exceptionnel (et il aurait pu, The Flash ayant un concept qui a du potentiel), le marketing ne suffit plus pour donner envie aux gens d’aller braver la fatigue grandissante des films de super-héros, surtout pour un film qui ne parvient jamais à être à la hauteur de ses ambitions.
De l’autre côté du globe, il est amusant qu’un autre film utilise une communication inverse. Certains d’entre vous ne le savent peut-être pas, mais le nouveau film d’Hayao Miyazaki, “How do you Live ?” débarque dans les salles japonaises le 14 juillet, soit dans deux petites semaines. Et la raison est simple: Ghibli a fait le choix de ne dévoiler aucune information sur le film. Aucun trailer, aucune image officielle, seul une affiche teaser avec un vague dessin d’oiseau sert à la communication du long-métrage, ce qui est un pari culotté pour un film de cette envergure.
Alors évidemment, ce n’est pas n’importe quel film et vu la popularité du studio au Japon, on peut déjà dire que le succès sera au rendez-vous rien qu’avec le nom de son réalisateur sur l’affiche. La simple perspective d’aller voir un nouveau Miyazaki sans avoir vu aucune image est assez alléchante. Bon, il paraît compliqué de voir le même genre de radicalité lorsque le film arrivera en France, mais l’intention est tout à fait louable.
[#série] - Succession
L’ère des séries HBO de la grande époque (The Wire, Oz, Les Soprano, Six Feet Under) n’est plus aussi faste qu’auparavant, mais leurs productions restent malgré tout de qualité. On y embauche des équipes talentueuses au service de séries qui tentent régulièrement des pas de côté avec suffisamment de moyens. Succession est probablement l’une des perles de ces dernières années diffusée sur la chaîne, et elle vient de terminer sa quatrième et dernière saison. Crée par le showrunner Jesse Arsmtrong, Succession raconte l’histoire de la famille Roy, à la tête d’un riche conglomérat américain, la Waystar RoyCo. La compagnie est présente un peu partout, notamment sur le domaine du divertissement et des médias, via une chaîne de télévision qui diffuse principalement de l’information. En bref, une société puissante et influente.
A la tête de cette compagnie se trouve le patriarche de la famille, Logan Roy (Brian Cox), vieux requin sans pitié, qui est parvenu à se faire une place grâce à son audace et sa ténacité, au détriment de sa propre famille. Il est entouré par ses quatre enfants: Connor (Alan Ruck), obsédé par les affaires politiques, Kendall (Jeremy Strong), qui veut plus que tout prendre la succession, Shiv (Sarah Snook), qui tourne beaucoup dans le parti démocrate et dont le mari occupe un poste important à la chaîne de télévision de Waystar; et Roman (Kieran Culkin), le petit dernier, caractérisé principalement par son insolence et son côté vulgaire. Une tripotée de personnages, tous plus malveillants les uns que les autres, et obnubilée par une quête de reconnaissance et de pouvoir sans pour autant mettre de côté le standing auquel ils ont toujours été habitué.
Alors pourquoi cette série fonctionne et marque les esprits ? Pourquoi une série qui met en scène des ultra-riches condescendants et facilement détestables fascine autant le public ? Parce que derrière ce vernis de luxe se cache des personnages tous terriblement humains, souvent malheureux et complètement aveuglés par une soif de pouvoir et d’argent. Les enfants Roy portent tous en eux le secret espoir de voir briller une once de fierté dans les yeux de leur paternel, alors que gravitent autour d’eux des loups en costumes trois-pièces toujours ravis de servir leur propre intérêt. Plusieurs personnages secondaires n’auront pas forcément d’arcs narratifs développés et seront simplement là en tant que parasite insupportable (Greg on pense à toi). Certains sortent du lot comme Tom (Matthew Macfayden), le mari de Shiv, éternel lâche qui cherche un semblant de stabilité émotionnel dans son couple, mais également l’exemple parfait pour montrer à quel point l’argent et le pouvoir transforme les gens. Il est fascinant de voir des protagonistes assumant complètement d’être mauvais pour arriver à leurs fins, et on sera aux premières loges pour admirer leur ascension ou leur chute. Et même lorsque l’on constate les dégâts que cela provoque autour d’eux.
Car si la série reste une fiction de bout en bout (on parle de politiques ou de sociétés seulement à travers des noms fictifs), elle touche toujours là où ça fait mal, montrant une société contemporaine qui donne beaucoup trop de privilèges à ceux qui ne devraient pas en avoir, jusqu’à porter une certaine idée de l’injustice. On y évoque autant les emplois fictifs que des comptes cachés, des détournements politiques à l’échelle d’un pays pour assurer son parachute doré ou encore les manigances financières et mensongères autour du divertissement.
Et toute la série est porté par un casting brillant, à commencer par Brian Cox qui incarne Logan Roy, patriarche impitoyable désormais culte. Kieran Culkin, Jeremy Strong ou Sarah Snook: le trio infernal des enfants est magistral, et le restera jusqu’à la toute fin, porté par une mise en scène élégante et inspirée, où la caméra se braque souvent sur le visage des mines déconfites lors d’échanges cinglants (les dialogues sont fabuleux), avant d’enchaîner sur un décor somptueux et opulent pour marquer cette différence entre l’élégance et le cynisme. Et n’oublions pas également la partition impeccable de Nicholas Britell, capable d’habiller la série de thèmes musicaux excellents, tournant autour de variantes et de tempo différents suivant les personnages et les situations. Bref, Succession est une nouvelle grande série au panthéon HBO, et ça serait dommage de la louper.
Succession / Créée par Jesse Armstrong / Avec Sarah Snook, Brian Cox, Jeremy Strong, Kieran Culkin / Quatre saisons (39 épisodes) disponibles sur le Pass Warner (Amazon)
[#bd] - Musée
Si Christophe Chabouté possède sa petite réputation dans le milieu de la BD franco-belge, c’est également un artiste que je ne connais quasiment pas, car sa dernière œuvre, Musée, est le premier ouvrage que je lis de cet auteur. Il est connu principalement pour certaines adaptations de romans comme Moby Dick ou d’autres one shots comme Un îlot de bonheur. C’est toujours plaisant de découvrir un auteur via une de ses dernières oeuvres et de se dire qu’il y a toute une bibliographie à explorer si jamais on est sensible à son style de narration et de dessin. Et c’est bien le cas ici.
Musée part d’un principe très simple: et si, la nuit venu, les oeuvres du musée d’Orsay prenaient vie et sortaient de leur cadre, de leur socle, pour se promener, observer voire discuter de la journée passée et des visiteurs venus les admirer ? A travers près de 200 pages, Musée jongle habilement entre les heures d’ouvertures et la nuit venue, laissant au début quelques mystères sur les déambulations des personnages, avant de venir apporter petit à petit quelques lumières sur leurs routines et ainsi une certaine mélancolie. Pourquoi le portrait de Berthe Morisot est-il posé toutes les nuits à la fenêtre ? Quel est cette obsession de la statue d’Héraklès pour les commodités du musée ?
On y observe La pensée de Maillol débattre avec une autre statue sur les visiteurs qu’elle croise au fil des journées, sur ce qu’elle pense comprendre de ces gens qui déambulent dans le musée. La BD alterne entre ces gens qui réagissent tous différemment devant L’Origine du Monde, ces enfants qui papillonnent, ceux qui écoutent ou non, et les œuvres qui en discutent la nuit pour tenter de comprendre le monde humain, qui leur paraît si étrange, avec une naïveté touchant et désarmante. La chronologie dans les événements de la BD permet de construire des petites histoires prennent du sens et parviennent à émouvoir avec une épure assez bluffante. On arrive dans Musée alors que tout est déjà en place, comme une fenêtre que l’on ouvre sur un univers qui n’a pas besoin de nous pour continuer à vivre.
Et le style de Chabouté porte à merveille l’histoire à travers les pages, tout en noir et blanc et en contrastes forts. Le contexte du musée d’Orsay se prête très bien pour ces jeux de clair-obscur, profitant de l’architecture particulière pour placer certains lieux définissables comme des perchoirs d’observateurs et des places privilégiés. Les dialogues sont peu nombreux, mais nul besoin de plus que ça, tant le découpage parfait et la clarté de ce qui est raconté suffit amplement pour faire passer l’émotion. Un gros coup de cœur et une belle recommandation.
Musée / Chrisophe Chabouté / Vents d’Ouest / One Shot
[#film] - Spider-Man: Across the Spider-Verse
En 2018 sortait Spider-Man: Into the Spider-Verse. Petit miracle issu des studios de Sony Pictures, la nouvelle itération des aventures de l’araignée créait la surprise sur plusieurs points: tout d’abord en mettant en scène Miles Morales et non Peter Parker et ensuite en s’éloignant des standards de l’animation pour proposer un rendu visuel détonnant et à l’écart du standard Disney/Pixar qui faisait la loi depuis des années. L’uniformisation de l’animation 3D n’aide pas à sortir des sentiers battus, Into the Spider-Verse tente un pas de côté et plonge à fond dans l’esprit comics avec textures de trame, aberration chromatique en pagaille et énormément d’effets de mises en scène originaux, tout en éclatant les règles de l’animation pour servir son propos du multivers, où chaque univers peut devenir le réceptacle d’un style unique.
Un Oscar et une reconnaissance critique plus tard, malgré un succès en salles mitigé, le bouche à oreille a fait son œuvre, et les studios annoncent non pas une mais deux suites, une histoire en deux parties, pour continuer l’aventure. Entre-temps, le succès et surtout l’acceptation du public pour des styles visuels plus risqués a vraiment ouvert la voie pour que les autres studios expérimentent de plus en plus. Dreamworks avec Bad Guys et Le Chat Potté 2, ou encore récemment Les Tortues Ninja qui sort cet été: autant de productions qui prennent de Spider-Verse et adaptent au style de leur univers, parvenant bien plus facilement à oser la différence maintenant que la voie a été ouverte. Into The Spider-Verse a réussi sa petite révolution en élargissant les horizons des studios, constatant que le public était réceptif à ce genre d’expérimentations (et donc d’attirer le public en salles, restons réaliste).
En 2023, Spider-Man: Across the Spider-Verse sort enfin dans les salles. Alors que Miles endosse officiellement le rôle de super-héros du coin, il va devoir partir chez ses voisins du multivers à la poursuite d’une menace. Une aubaine pour aller voir comment ça se passe dans d’autres contextes, et donc d’autres styles graphiques. On se plongera plus en détail dans l’univers magnifique de Spider-Gwen, décoré de touches de peintures inspirées, ou encore Mumbattan, un New York aux inspirations indiennes où l’incroyable multitude de détails vient charger les décors de crayonnés dans tous les coins. Même les personnages plus secondaires, comme Spider-Punk ou un méchant tout droit sorti d’un carnet de croquis, renforcent l’impression que tout est possible et que les équipes ont poussé tous les potards à fond. Si l’histoire sera un poil frustrante par l’aspect '“première partie” qui laisse bon nombre d’enjeux en suspens, elle parvient à poursuivre les bonnes thématiques du premier volet. Into the Spider-Verse parlait d’identité à travers un crédo simple: n’importe qui peut être Spider-Man. Across the Spider-Verse interroge sur la suite: si n’importe qui peut l’être, qu’est-ce que l’on doit donner de soi-même pour continuer à le devenir ? Comment Spider-Man se définit-il , qu’est-ce qui le caractérise, et surtout à l’aune du multivers où le film affiche non pas cinq Spidey mais plusieurs centaines, comment trouver sa place dans un univers où tout le monde se ressemble ?
Un film qui touche le méta avec une vraie intelligence, qui s’interroge sur le schéma redondant du film de super-héros et comment la narration et les enjeux doivent briser les codes pour sortir d’un chemin tout tracé. Une sacrée pression pour un troisième film chargé de répondre à toutes ces questions, mais aussi une sacrée interrogation sur le boulot abattu, surtout quand on voit les conditions dans lesquelles a été fait ce second volet. On connaît la présence omnipotente du duo Lord/Miller alors même qu’ils ne sont que producteurs, mais alors que la licence Spider-Verse prône des thématiques assez inédites pour un blockbuster de ce calibre sur le mal-être adolescent, la parentalité et la question de l’identité, on aimerait également que la production d’un tel film respecte cette bienveillance, quitte à prendre le temps et l’intelligence nécessaire pour sa fabrication. Mais on peut déjà féliciter tous les artistes et les personnes impliqués sur ce projet pour avoir réussi à pondre une telle œuvre qui fait la différence dans le paysage hollywoodien.
Spider-Man: Across the Spider-Verse / Réalisé par Kemp Powers, Joaquim Dos Santos & Justin K. Thompson / Avec Shameik Moore, Hailee Steinfield, Oscar Isaac, Jake Johnson / Sortie le 31 mai 2023 au cinéma
[#jeu vidéo] - Resident Evil 4
Si la saga Resident Evil est devenu l’une des licences phares de Capcom, ça n’a pas toujours été le cas. Après la trilogie sur Playstation qui concluait un gros arc narratif de la franchise, il fallait se réinventer. Le quatrième épisode était alors en production, passant entre les mains de plusieurs réalisateurs dont certains qui étaient des vétérans des premiers volets, notamment Shinji Mikami. La pression était énorme, et le jeu atterrit finalement sur la GameCube, machine que Capcom voulait soutenir avec plusieurs projets exclusifs. Finalement, après six ans de gestation, le jeu sort officiellement en 2005 et révolutionne la saga de manière radicale, et même le jeu vidéo dans son ensemble: exit les caméras fixes et les déplacements laborieux, Resident Evil 4 fait le choix d’une caméra dans le dos du personnage, un choix qui conduira à la démocratisation de tous ces jeux d’aventure TPS que l’on connaît aujourd’hui. Et 18 ans plus tard, après plusieurs remakes réussis, Capcom récidive et sort celui du quatrième épisode.
Le pitch est simple et digne d’un film de série B: Leon S. Kennedy, héros du second volet, est chargé par le gouvernement américain de retrouver la fille du président, et celle-ci serait détenue dans un village espagnol. Au revoir la ville de Racoon City, direction une foule de péons hispaniques très inquiétants qui ne voient pas l’arrivée de Leon d’un très bon oeil. Si les remakes des 2 et 3 étaient assez marquants, c’était pour la refonte complète du gameplay pour moderniser les épisodes. Ici, la différence est moins marquante puisque le 4 avait déjà opéré ce virage dix-huit ans plus tôt. Mais ça reste un remake: le jeu est une refonte totale, autant sur les modèles 3D que sur la construction du jeu lui-même. On retrouvera bien des séquences ici et là, des énigmes identiques, mais plusieurs passages sont inédits, d’autres ont disparu, et le gameplay a été modernisé, notamment en offrant à Leon un couteau bien plus efficace, capable de parer n’importe quel coup d’arme blanche. Ses mouvements sont aussi bien plus souples, et lorsque l’inventaire est bien amélioré, les scènes d’actions se transforment en séquences dantesques où chaque balle compte, tout en observant son environnement pour en tirer parti et ne jamais se laisser submerger.
Car si la peur brute des premiers Resident Evil a disparu (moins de jumpscares), Resident Evil 4 fait le choix d’une angoisse permanente de se faire submerger par une masse d’ennemis. L’exemple le plus culte est l’arrivée au village dans les premières minutes du jeu, où Leon se retrouve poursuivi par un flot ininterrompu de villageois agressifs, où il faudra repousser sans cesse les assauts tout en restant mobile en bloquant des accès ou en sautant à travers les fenêtres pour s’échapper. La caméra proche du personnage n’est pas anodine: elle sert volontairement à créer des angles morts pour ne jamais laisser le joueur planqué dans un coin. Un gameplay efficace qui met sous pression et qui donne lieu à des grandes scènes tant le jeu est d’une variété assez folle.
Si le jeu est découpée en trois grandes parties, chaque chapitres propose son lot de situations renouvelés constamment, pour que le joueur ne se retrouve jamais deux fois dans un contexte similaire. On y retrouvera évidemment quelques énigmes typiques de la licence, mais on pourra explorer des grottes obscures où se cachent des monstres sous l’eau, dénicher des passages secrets dans un château inquiétant ou encore être poursuivi par des infectés à l’intérieur d’un wagonnet en mouvement dans des mines. On ne s’ennuie jamais, tout comme l’original, et si on peut dénombrer quelques soucis de rythme et certains passages un peu moins marquants, ce remake reste d’excellente facture et sera un passage obligé à tous les fans de la licence qui n’ont jamais sombré dans ce quatrième volet.
Resident Evil 4 (Remake) / Capcom / Dispo sur Steam et toutes consoles actuelles / 60 euros
Les films gratos du mois
Petite sélection ce mois-ci (mais il faudra fouiller le reste des films proposés) avec du Tom Hanks en Mr Rogers, le premier film de Jean-Marc Vallée, un peu d’animation, la vie de Liberace et l’un des François Ozon les plus populaires.
L’extraordinaire Mr Rogers (Marielle Heller - 2020)
C.R.A.Z.Y (Jean-Marc Vallée - 2006)
L’Illusioniste (Sylvain Chomet - 2010)
Ma vie avec Liberace (Steven Soderbergh - 2013)
Grâce à Dieu (François Ozon - 2018)
Playlist du mois
Côté cinéma, la soundtrack de Daniel Pemberton sur Across the Spider-Verse régale évidemment les oreilles sans surprise, mais on pourra y rajouter la chouette BO sur Elémentaire ou Asteroid City. Sur les jeux vidéos, Street Fighter VI et Final Fantasy XVI, dans deux genres radicalement différents, seront parfaits pour les amateurs de music électro branché ou de grandes envolées orchestrales. Mais côté indépendant, Tin Hearts ou Ordinal Strata sont parfaits pour faire de charmantes découvertes.
Playlist accessible en cliquant sur l’image
Misc
Game Next Door revient avec une analyse passionnante sur la façon dont est disséminée le lore d’un univers vidéoludique, et comment le rendre intéressant pour le joueur sans le forcer à lire des pavés de texte.
Une histoire passionnante d’un américain dans les années 90 qui a tenté le coup avec l’ancêtre du spam… et qui est parvenu à récupérer l’argent promis.
Petit court-métrage venu tout droit de CalArts, qui déjà étonne par son choix de narration et le style graphique utilisé.
Nouvelle thématique chez Blow Up, avec un tour d’horizon cinématographique autour de la couleur jaune.
Certains connaissent les petites pépites cachées de la scène indé vidéoludique, dont fait partie le jeu Blasphemous. Ça tombe bien: une longue vidéo making-of des créateurs vient de tomber (sous-titres anglais).
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