#13 - Sans capes mais des crocs
Quand le fantastique français lorgne du côté des X-Men, on vogue plus sur une vibe Animorphs que les collants du MCU.
La rentrée des classes cinématographique est toujours synonyme de petit ventre mou. Les grosses productions attendent les derniers mois de l’année pour dégainer leurs grosses cartouches, mais c’est aussi la période où le cinéma français lâchent quelques productions qui attirent l’œil, comme Le Règne Animal ci-dessous, ou récemment Anatomie d’une chute (l’excellente Palme d’or de cette année) et Un métier sérieux (nouveau film du réalisateur d’Hippocrate). Mais c’est aussi la période des festivals(aux ?), notamment le très cool L’Etrange Festival au Forum des Images qui nous a réservé cette année de belles petites perles coréennes ou des films indépendants surprenants.
Mais sur les services de SVOD, on ne se repose pas sur ses lauriers. Une production a fait parler d’elle à la fin de l’été: One Piece. L’adaptation live que l’on pensait impossible est arrivée dans sa première saison de huit épisodes sur Netflix. Autant Cowboy Bebop était une catastrophe, autant One Piece, malgré les immenses points faibles qu’il possède (la mise en scène et les cadrages sont… compliqués), parvient à transposer ce qui fait le succès de l’œuvre originale. La raison est simple: les créateurs aiment One Piece et sont parvenus à recréer le cœur de l’équipage avec brio. Luffy EST Luffy, ce délicat mélange de naïveté et d’optimisme, capable de fédérer n’importe quel aigri à sa cause. Zoro a son flegme dépité, Ussopp a la bonne vibe humoristique et bienveillante, tout comme Nami et Sanji. Cela paraît banal comme ça, mais avoir réussi à cerner la caractérisation de ces personnages donne envie de les suivre.
Mais si Eiichiro Oda a déjà annoncé la saison 2 de One Piece et paraît satisfait de l’adaptation et de ses relations avec une grande société de divertissement, ce n’est pas le cas de Bill Willingham, le scénariste et créateur de la série de comics Fables. Certains connaissent les comics de base, d’autres certaines adaptations vidéoludiques comme Wolf Among Us, mais Fables fut une des grosses vitrines de l’ancien label de DC Comics, Vertigo, qui donnait une totale liberté aux auteurs. Cela a permis de voir émerger des titres cultes comme 100 Bullets, Sandman, Scalped ou encore de créer des personnages qui ont rejoint l’univers DC comme Swamp Thing et Constantine.
Mais voilà: Bill Willingham a repris récemment la suite officielle de Fables en comics, et est fortement agacé par la façon dont DC gère son œuvre. Paiement en retard des royalties, décisions absurdes sur l’éditorial, problème de droits sur l’adaptation en jeu vidéo: de multiples couacs avec en point d’orgue une tentative de récupérer la propriété de Fables en voulant laisser la suite à d’autres artistes sans qu’il puisse donner son avis. Une véritable bataille contre un géant de l’industrie où l’auteur sait qu’il n’a aucune chance de gagner la bataille. Il a donc fait ce qu’il estimait le plus efficace dans cette situation: passer toute la licence dans le domaine public. Une décision pas banale, courageuse et inédite, et importante à soutenir pour que les créateurs puissent garder les droits de leur création - et en dehors de toute considération politique pour Bill Willingham puisque le monsieur a l’air d’avoir des opinions assez conservatrices.
Et quand on parle de David contre Goliath, on pourra aussi observer le récent combat des développeurs de jeux vidéos contre Unity, une société proposant un moteur de jeu vidéo, qui a eu la fabuleuse idée de changer son système économique. L’annonce a été faite mi-septembre, sans même se concerter avec les développeurs, ce qui a provoqué un véritable tollé. L’idée était de faire payer aux développeurs 20 centimes de dollars à chaque installation de leur jeu lorsque celui-ci atteignait 200 000 dollars de revenus. Une contrainte automatique et obligatoire, sachant que les réinstallations sur une même machine étaient comptabilisés et que ce système fonctionnait également avec les démos, les jeux vendus par bundle ou les free-to-play (qui brassent généralement très large). On pourra féliciter John Riccitiello, nouveau PDG de Unity qui a déjà officié chez Electronic Arts il y a quelques années, dans la période où tous les moyens étaient bons pour taxer les joueurs (comme cette fameuse idée de faire payer les joueurs s’ils voulaient recharger dans Battlefield). Toujours est-il que Unity est revenu en arrière et a dû présenter des excuses. Une bonne chose mais clairement une confiance sacrément égratignée.
[#film] - Le Règne Animal
Si le cinéma français reste bien souvent solidement ancré dans le genre du drame social ou de la comédie populaire (ce qui fait quand même rentrer de l’argent pour financer d’autres projets), peu de réalisateurs s’attaquent à des genres différents, et surtout avec un budget à la hauteur. Thomas Cailley, après ses premières armes à la tête du film Les combattants, revient avec un projet qui brasse des thématiques familiales assez classiques mais avec une touche de fantastique forcément bienvenue.
François (Romain Duris) part avec son fils Émile (Paul Kircher) dans le Sud de la France pour rejoindre sa conjointe atteinte d’une maladie à priori incurable: elle se transforme peu à peu en créature mi-humaine mi-animal, perdant sa conscience humaine. Cette maladie s’est répandue dans le monde entier, et les victimes sont prises en charge par des centre de soins en attendant de trouver un remède. Mais l’ambulance chargée d’emmener la femme de François a un accident et libère dans la nature toutes les créatures qui étaient à l’intérieur. François va donc s’organiser avec son fils pour retrouver sa femme.
Sans révéler ce qui se déroule dans l’histoire, Le Règne Animal raconte la relation entre un père et son fils, compliquée depuis le drame qui a frappé cette famille, car chacun ne porte pas le même regard sur cette maladie, ni la même conviction qu’il reste une conscience humaine lors de la transformation. Émile tente de trouver sa place dans ce nouveau lieu, embarqué contre son gré dans la quête de son père alors qu’il est déjà passé à autre chose. Épaulée par une Adèle Exarchopoulos qui incarne une gendarme désireuse de les aider mais qui manque de profondeur dans l’écriture de son personnage, les deux acteurs sont au centre de toutes les scènes. Duris fait du Duris, ce qui pourra agacer ceux qui ne sont pas fans de son jeu, et Paul Kircher pourra surprendre dans le rôle de l’ado un peu mou du bulbe, mais il se révèle petit à petit comme un acteur capable de porter le film sur ses épaules.
Mais la grande qualité du film, ce sont ses effets spéciaux. Thomas Cailley a voulu rendre ses créatures marquantes sans tricher avec de la CGI sur tous les plans et a travaillé avec le dessinateur Frederik Peeters sur les designs. Et ça se sent: il y a presque un aspect naturaliste dans cet homme affublé d’ailes d’oiseaux, luttant contre son instinct animal qui prend le dessus. Les maquillages sont réussis, de même que les effets numériques, ce qui permet de tous les mettre en avant sans tricher sur la mise en scène pour cacher les bouts de ficelle. Il y a de superbes séquences qui mettent à profit tout ce travail et permet au film de gagner une prestance et une ambition qui le porte au-delà d’un simple film indépendant sans budget. Sans jamais sortir de son cœur narratif, à savoir la relation père-fils, Le Règne Animal ne lésine pas sur les moyens avec intelligence et transforme un drame classique en une aventure pas banale et ambitieuse. Une proposition suffisamment rare pour le souligner.
Le règne animal / Réalisé par Thomas Cailley / Avec Romain Duris, Paul Kircher, Adèle Exarchopoulos / Sortie le 4 octobre 2023 au cinéma
[#comics] - It’s Lonely at the Centre of Earth
Derrière ce titre étrange se cache le deuxième comics de l’artiste anglaise Zoe Thorogood, une autrice qui commence petit à petit à percer dans le domaine du comics indépendant. Elle publie une première œuvre en 2021, Dans les yeux de Billie Scott, qui raconte l’histoire d’une artiste à qui il ne reste qu’un mois avant de devenir aveugle et décide de faire dix derniers portraits en voyageant à travers l’Angleterre. Un livre qui lui a ouvert bon nombre de portes, d’abord pour plusieurs couvertures, et ensuite pour un travail de collaboration avec Joe Hill sur Rain.
It’s Lonely at the Centre of the Earth est radicalement différent: Zoe Thorogood se lance dans un récit autobiographique pour raconter sa dépression qui la suit depuis son enfance, ses expériences récentes notamment pendant le Covid, mais aussi sa vision de l’industrie et sa place là-dedans. L’histoire pourra paraître décousue mais Thorogood profite de cet espace d’expression pour se livrer et se lâcher, autant sur le fond que sur la forme. Elle y mélange plusieurs styles, utilise les couleurs quand cela lui paraît nécessaire et n’hésite pas à interpeller le ou la lecteur.rice, brisant régulièrement le quatrième mur.
Car ILATCOTE permet à l’artiste de se laisser porter, de s’exprimer, sans se cacher, en utilisant ce medium pour accentuer les émotions qu’elle laisse jaillir. Le découpage est incroyablement riche, s’autorisant régulièrement à casser la linéarité du “récit” pour mieux cerner des thématiques qui lui sont cher. La dépression la suit comme un monstre tapi dans les pages, une angoisse permanente qui multiplie les caractérisations de son propre personnage. Elle dissémine chaque facette de sa personnalité à travers des styles différents, des typographies diverses, s’amusant même à les faire interagir entre elles.
Alors oui, le livre est certainement autocentré, et elle ne se prive pas pour en faire régulièrement la remarque, consciente qu’elle s’exprime à travers les dessins et les dialogues avant tout pour elle-même, se posant même la question de l’intérêt d’un tel livre quand cela touche autant l’intime et le privé. Elle se livre à cœur ouvert et il est possible pour le/la lecteur.rice de passer complètement à côté. Mais elle touche régulièrement du doigt des sujets qui peuvent parler à tout le monde: le syndrome de l’imposteur, la peur de décevoir, la relation avec sa famille, tenter des expériences inconnues pour apprendre à se connaître et à se dépasser… Des thématiques variées et passionnantes, transformées par le style de Thorogood avec un talent certain.
Le livre de Thorogood n’est pas le plus simple à appréhender, mais il nous plonge avec fracas dans la psyché d’une artiste avec une telle énergie qu’il faut prendre le temps de digérer cette histoire. On en sort avec l’impression que Thorogood a déjà une vraie maîtrise des codes de la BD alors qu’elle n’en est qu’aux prémices de sa carrière. Une suite est d’ores et déjà annoncée, pas tout de suite, mais on a hâte de mettre la main dessus.
It’s Lonelye at the Centre of Earth / écrit & dessiné par Zoe Thorogood / Image Comics / 196 pages / 13 dollars (en VO - sortie en VF en janvier 2024)
[#série] - The Afterparty
La plate-forme Apple TV+, autre service de streaming comme il en émerge depuis quelques années, a su tirer son épingle du jeu en proposant des séries qualitatives au lieu de brasser large. On a pu avoir quelques pépites comme Severance, Ted Lasso, For All Mankind ou Servant. Récemment, Chris Miller (du duo Lord et Miller et responsables des Jump Street ou Lego The Movie) s’est lancé dans la création de plusieurs séries, dont The Afterparty. Les auteurs s’amusant souvent à titiller les codes de la fiction pour les triturer, The Afterparty ne déroge pas à la règle et transforme le classique whodunnit en puzzle aux multiples facettes.
The Afterparty (du moins la saison 1) débute lors d’une fête pour célébrer la réunion d’anciens élèves de lycée dans une villa, dont le propriétaire est justement un de ces convives, qui a réussi sa carrière et est devenu riche. Malheureusement, au cours de la soirée, ce dernier meurt tragiquement et un bon nombre de personnages deviennent inévitablement des suspects potentiels. Un inspecteur arrive alors pour tirer tout ça au clair en interrogeant les principaux invités. Un point de départ qui enclenche le grand principe de la série: chaque épisode sera consacré au récit d’un des suspects suivant son point de vue, et donc en changeant radicalement la façon dont les événements sont racontés, jusqu’à modifier le style de l’histoire.
Comédie romantique, film d’action à la “Fast and Furious”, comédie musicale, film noir des années 30 ou encore thriller psychologique à la Hitchcock, la série passe par toutes les époques et tous les styles, adaptant les costumes, les lumières et le format de l’image pour se coller au plus près du modèle choisi. L’intérêt derrière tout ce procédé est d’épouser complètement le point de vue de la personne interrogée, tout en éclaircissant certains pans obscurs que l’on a vu dans d’autres témoignages - à condition évidemment que ce personnage dise la vérité. Le puzzle se complète peu à peu, puisque le premier épisode sert généralement à créer un premier fil chronologique complet mais laissant ce qu’il faut de trous scénaristiques pour ensuite les expliquer dans les épisodes suivants. Une bonne manière de maintenir l’intérêt, même si The AfterParty reste une série qui mise avant tout sur ces réinventions que sur la complexité de son intrigue.
Car chaque interrogatoire est souvent l’occasion de les innocenter, et il faudra attendre la fin de la saison pour dénouer tout le mystère et découvrir les incohérences qui permettront de dénicher le coupable. Chaque saison propose une affaire différente ainsi que leurs propres suspects, mais fait intervenir quelques personnages récurrents à travers un petit fil rouge. C’est l’avantage de ce genre de série anthologique: on est sûrs de se retrouver avec un casting renouvelé à la saison suivante. Si saison 3 il y a, car rien n’est encore annoncé. Toujours est-il que deux saisons sont d’ores et déjà disponibles, et divertiront tous les amateurs.rices de crimes et de mystères qui cherchent un peu d’originalité.
The Afterparty / Créée par Christopher Miller / Avec Tiffany Haddish, Sam Richardson, Zoe Chao, Ben Schwartz / Deux saisons (20 épisodes) disponibles sur Apple TV+
[#film] - Les Huit Montagnes
Les Huit Montagnes, ou Le Otto Montagne puisque c’est son titre original, est un film un peu passé inaperçu et sorti en fin d’année dernière. Précédé d’un minimum de reconnaissance puisque détenteur du Prix du Jury de Cannes en 2022, le film est l’œuvre de deux personnes, Felix Van Groeningen et Charlotte Vandermeersch, mari et femme dans la vraie vie. Si Charlotte a principalement fait sa carrière en tant qu’actrice pour plusieurs productions belges, Felix a déjà fait ses armes dans la réalisation, notamment avec Alabama Monroe ou encore My Beautiful Boy, film américain avec Steve Carell et Timothée Chalamet.
Pour Les huit montagnes, le couple se lance dans l’adaptation du roman du même nom, dont le titre provient d’un précepte basé sur plusieurs mythes de différentes origines. L’histoire du film reprend la trame du livre original: on y suit Pietro, un enfant unique qui habite à Turin et part en vacances d’été avec sa mère dans un petit village de la vallée d’Aoste, au milieu des Alpes italiennes. Un village avec très peu d’habitants, mais Pietro fait la rencontre du seul enfant du coin, Bruno, avec qui il se lie d’amitié. Tous les deux profitent de cet environnement incroyable pour se balader et faire des randonnées à la montagne lorsque le père de Pietro est présent. Suite à un désaccord, Bruno est obligé de rester en montagne sans avoir la chance de pouvoir faire des études à Turin, tandis que Pietro regrette de devoir quitter cette montagne qu’il aime tant. Les années passent, et Pietro ne vient quasiment plus dans ce village jusqu’au jour où il va être forcé de revoir son ancien ami.
Les Huit Montagnes est un film particulier, qui traite du lien d’amitié entre deux hommes, de la puissance de ce lien et de l’impact qu’il peut avoir sur la vie de chacun. On voit forcément une certaine dualité s’installer entre Pietro et Bruno: l’un est un habitué de la ville, vivant de petits boulots, ne cherchant aucunement un objectif sur le long terme, tandis que l’autre n’a que la montagne pour lui, cantonné à des principes qui ne lui permettent aucun compromis. Le film n’a jamais pour ambition de révolutionner les choses. Il est là pour aborder le point de vue de personnages paumés, cherchant leur chemin, se confrontant continuellement à des questionnements sur leur propre vie et ce dont ils aspirent pour trouver un minimum de bonheur.
Évidemment, le film repose beaucoup sur son contexte idéal: de magnifiques paysages montagneux à perte de vue, n’hésitant pas à créer des plans larges pour lâcher les protagonistes au milieu de panoramas sublimes. Que ce soit ces deux gaillards retapant un toit sous un soleil blafard qu’un massif ne saurait cacher, ou une sieste dans l’herbe verdoyante surplombant un lac majestueux aux couleurs turquoises, Les Huit montagnes est également un plaisir pour les yeux. Le film ne lésine pas sur le contemplatif, ce qui pourra ennuyer certains, mais pour peu que vous soyez sensibles aux quêtes existentielles et aux balades escarpées, il se pourrait que vous soyez accrochés comme jamais.
Les Huit Montagnes / Réalisé par Felix Van Groeningen & Charlotte Vandermeersch / Avec Alessandro Borghi, Luca Marinelli, Filippo Timi, Elena Lietti / Sortie le 21 décembre 2022 au cinéma
Les films gratos du mois
Ce mois-ci: une sélection assez hétéroclite, avec quelques grands noms comme Spielberg, Scorsese ou Del Toro, ainsi que des classiques intemporels tels que Easy Rider.
Le vélo (Ghislain Lambert - 2001)
Mon pire cauchemar (Anne Fontaine - 2011)
JF partagerait appartement (Barbet Schroeder - 1992)
Easy Rider (Dennis Hooper - 1969)
Always (Steven Spielberg - 1990)
Le temps de l’innocence (Martin Scorsese - 1993)
Big Hit (Kirk Wong - 1998)
Les amours d’Anaïs (Charline Bourgeois-Tacquet - 2020 - jusqu’au 05/10)
L’échine du diable (Guillermo del Toro - 2001)
Playlist du mois
Ce mois-ci, une sélection vidéoludique de qualité, avec l’arrivée sur nos ondes des deux albums consacrés à Baten Kaitos (ressortis en HD récemment) avec surtout le fabuleux Ali del Principio. La BO de The Cosmic Wheel Sisterhood par fingerspit est également à écouter, accompagné de Starfield, Sea of Stars ou le DLC de Cyberpunk. Côté ciné/séries, One Piece réserve quelques belles surprises, de même que la S2 de AfterParty ou encore le troisième épisode de Equalizer.
Playlist accessible en cliquant sur l’image
Misc
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