#14 - Le garçon a le nez rond
Vous savez l'énergie que ça demande de trouver un titre un peu catchy ? Et surtout un titre avec un calembour qui ne donne pas envie de fuir cette newsletter ? Ce sont deux très bonnes questions.
L’inespéré nouveau film de Miyazaki, Le Garçon et le héron, débarque sur les toiles en ce début de mois de novembre et confirme une année exceptionnelle côté animation. Le Japon est très bien représenté avec Suzume et The First Slam Dunk, mais l’Occident n’a pas à rougir, avec de vraies pépites comme Across the Spider-Verse, Ninja Turtles ou encore Linda veut du poulet. Tous les styles sont représentés, de l’animation 2D classique aux expérimentations les plus folles, et on aura même droit à un peu de stop-motion en fin d’année avec la suite de Chicken Run.
Mais la rentrée est difficile pour les studios de développement de jeux vidéos. Le post-covid fait de sacrés dégâts sur beaucoup de secteurs, notamment les grosses entreprises de streaming, et le jeu vidéo ne fait pas exception. Certains revoient leurs estimations après des échecs qui font très mal à la santé des studios.
Dans les plus touchés, Mimimi Games, les auteurs de Shadow Tactics et Desperados III ont déjà mis la clé sous la porte alors que leurs tacticals connaissent une belle réputation parmi les amateurs. Mais leur dernier jeu, Shadow Gambit, a été un bide commercial, et un studio indépendant comme celui-ci n’a pas forcément les épaules pour se remettre d’une telle déconvenue. Même chose chez Harebrained Schemes (Shadowrun) et leur Lamplighters League, qui n’a pas marché suffisamment car très mal marketé par son éditeur Paradox Interactive. Résultat des courses: le studio préfère récupérer son indépendance plutôt que de rester avec un éditeur qui n’est pas toujours à l’écoute de ses studios.
Mais la situation est aussi plus globale. Il suffit d’aller faire un tour sur videogamelayoffs.com pour jauger à quel point ces derniers mois ont été rudes concernant les grands studios. Media Molecule (Little Big Planet), Epic Games (Fortnite - avec en prime des rachats comme Bandcamp jeté aux oubliettes), Ubisoft London, Bioware ou tout récemment Bungie. Ce dernier, racheté par Sony et continuant à alimenter son Destiny 2, a dû retarder sa dernière extension avant d’annoncer le licenciements d’employés. Une conjoncture étrange et étudié par Jason Schreier chez Bloomberg pour marquer la corrélation entre les retards de mises à jour et les licenciements. Une bien belle manière pour Sony de manifester son soutien à un studio qu’il possède.
Fort heureusement, quelques petites pépites indépendantes arrivent à marquer les esprits, grâce à un bouche à oreille suffisant et une scène Twitch qui n’hésite plus à communiquer et montrer des productions peu habitués à être sous les lumières. Récemment, des titres comme En garde ! (jeu d’aventure coloré dans un univers de cape et d’épées), Cocoon (jeu de réflexion malin au milieu d’insectes mécaniques) ou encore Chants of Sennaar (jeu de puzzles à la DA digne de Moebius jouant sur l’écriture et la langue) tirent leur épingle du jeu, tout en renouvelant des expériences vidéoludiques qui peuvent parfois tourner en rond. Difficile de tester tout ce qui passe sous la main, ce qui peut expliquer aussi certains flops, mais ce deuxième semestre 2023 est très prolifique pour qui prend le temps de fouiller un peu. Il faudra juste espérer que tout le monde arrive à survivre dans cette jungle de sorties.
[#jeu vidéo] - Sea of Stars
Les J-RPG des années 80-90 ont bénéficié d’une sacrée réputation avec le temps, beaucoup de joueurs ayant grandi avec ces titres dont certains parfois inaccessibles durant de longues années. Chrono Trigger, Final Fantasy IV, V et VI, Bahamut Lagoon ou encore Breath of Fire. C’était donc inévitable que des studios indépendants viennent réveiller les souvenirs encore vivaces des amateurs de fresques épiques aux pixels charnus. Sabotage Studio est de ceux-là: après un premier essai réussi sur The Messenger dans le domaine de la plate-forme/action qui lorgnait à la fois du côté 8bits mais aussi 16bits avec une certaine malice, les voilà qui s’attaquent au genre du J-RPG, le tout en élargissant l’univers de The Messenger pour aller au-delà.
Car Sea of Stars est dès le début annoncé comme un jeu se déroulant dans le même monde que le jeu précédent. Il est inutile d’avoir joué à The Messenger pour apprécier Sea of Stars mais les fans à l’œil averti esquisseront sans doute un sourire quand ils auront compris à quel point c’est le cas. Pour le reste, le pitch de départ est très simple: Valere et Zale sont les enfants du Solstice, associés à la Lune et au Soleil. Ils sont formés dans le but de détruire les hôtes, des créatures maléfiques formés par le Fleshmancer, un magicien qui menace de détruire l’humanité. Ils vont devoir alors réussir leur dernière épreuve à l’aide de leur ami de toujours, Garl, pour enfin quitter l’île et découvrir les manigances du Fleshmancer.
Tout ça n’est évidemment que le point de départ d’une aventure qui n’a pas fini de repousser les limites de son univers pendant 25h de jeu. L’histoire est assez prenante, avec son lot de rebondissements, de voyages et de surprises suffisamment importantes pour que l’on mesure le chemin parcouru une fois arrivé à la fin. Mais ce ne serait pas un J-RPG s’il n’y avait pas un système de combat digne de ce nom, complexe et profond. Et ça ne sera pas forcément le cas ici: Sea of Stars ne repose pas uniquement sur de simples attaques à sélectionner mais demande au joueur d’être attentif. Chaque attaque pourra être renforcé en appuyant sur la touche au bon moment, de même que lors de la défense. Certains sorts devront aussi demander au joueur d’appuyer sur une touche pour faire rebondir un boomerang ou charger une boule de feu. Enfin, et c’est là l’originalité des combats: lorsque les ennemis lancent une attaque spéciale, ils font apparaître plusieurs slots que l’on peut briser avec des attaques spécifiques pour l’empêcher de frapper avant un certain nombre de tours. Un procédé malin, qui peut même rendre la tâche facile et empêcher des boss d’attaquer en se servant de toutes les combinaisons entre les personnages pour casser les slots au bon moment.
Mais Sea of Stars ne pousse pas suffisamment loin ses combats ni la customisation de ses personnages pour amener de la profondeur. Même après 25h de jeu, on continuera à faire la même attaque de boomerang avec les mêmes boutons, et les personnages n’évolueront finalement que très peu. On récupère des équipements simplement plus forts que les précédents, et sur une durée de jeu aussi longue, tout ça paraît bien chiche par rapport à d’autres cadors du genre qui laissaient bien plus de souplesse pour s’amuser et tester d’autres stratégies. Sea of Stars privilégie avant tout la narration soutenue, sublimée par un pixel art magnifiques fort heureusement. Si le jeu reste un bel hommage et un titre qui se parcourt avec un plaisir certain, il manque quelque chose pour le faire exister au-delà de ses modèles et devenir un titre culte. C’est déjà bien.
Sea of Stars / Développé par Sabotage Studio / Sortie le 29 août 2023 / Disponible sur Switch, PS5, PC, Xbox / Prix: 34 euros
[#film] - Flora and Son
Lorsqu’on lance un film de John Carney (Once, New York Melody, Sing Street), on s’attend principalement à deux choses: de la romance et de la musique. Le réalisateur irlandais possède ses lubies, son style, sa façon de raconter ses histoires, mais reste sur une partition somme toute connue: on y évoque les difficultés sociales, la rencontre entre deux personnes, souvent liées par un goût prononcé pour la musique. On pourra donc reprocher une certaine facilité, mais lorsque le bonhomme parvient coup sur coup à nous faire rire, nous émouvoir et à nous passionner par le destin de personnages instantanément attachants, on préfère ne jamais refuser une occasion de plonger dans son cinéma.
Flora and Son raconte l’histoire de Flora (Eve Hewson), mère célibataire vivant dans un petit appartement à Dublin avec son fils Max (Orén Kinlan). Elle survit grâce à un petit boulot, mais n’arrive pas à s’entendre avec son enfant, et tente de lui offrir une guitare pour son anniversaire. Mais quand celui-ci préfère rester sur sa musique électro, elle décide de garder la guitare et de commencer à apprendre à en jouer pour s’offrir une nouvelle chance de faire autre chose de sa vie.
Sur le papier, rien de révolutionnaire dans l’histoire de Flora and Son. On va suivre ce personnage dans ses galères, dans ses relations compliquées avec son fils mais aussi son ex, un chanteur/guitariste incarné par Jack Reynor, un habitué du réalisateur. On y évoque la banlieue irlandaise, les difficultés pour une femme célibataire de trouver une ambition dans sa vie après avoir eu un enfant très jeune. C’est dans la justesse des dialogues, de l’interprétation et de la façon dont la musique impacte la vie des personnages que Flora and Son puise sa force et son charme. Flora commence alors à prendre des cours en ligne avec un professeur interprété par Joseph Gordon-Levitt qui va lui transmettre sa passion de la musique et lui faire découvrir un monde qu’elle n’aurait jamais osé imaginer.
C’est là que John Carney montre son talent de metteur en scène, au travers de ces scènes de discussions qui sont au cœur du film, entre une femme qui a connu tous les déboires possibles et un homme à l’autre bout du monde qui ne parvient pas à faire comprendre sa musique. Chaque séquence est toujours l’occasion d’y apposer une vraie sincérité, et Carney en profite pour jouer sur la distance entre les deux personnages de bien belle manière. C’est très élégant, passionnant à voir et encore une fois, la musique est au centre de tout et rythme la narration avec une force incroyable. En plus de ça, Carney s’éloigne de la musique folk qu’il met souvent en avant, pour explorer des tonalités plus électroniques grâce au personnage de Max, et le film prend une tournure plus réjouissante encore quand il s’amuse à mélanger les genre musicaux et les styles. Comme si la musique était un trait d’union unique capable de connecter ceux qui n’arrivent plus à communiquer. La musique, quel que soit le genre, les instruments, le rythme ou la mélodie, résonne en chacun de nous de la même manière, et Flora and Son parvient à retranscrire cette universalité avec une aisance impressionnante. Un petit bonbon filmique à ne pas louper.
Flora and Son / Réalisé par John Carney / Avec Eve Hewson, Joseph Gordon-Levitt, Orén Kinlan, Jack Reynor / Sortie le 29 septembre 2023 sur Apple TV+
[#série] - Warrior
Aux USA, il se trouve encore des chaînes payantes qui possèdent une certaine réputation dans les séries qu’elles produisent. HBO est évidemment de celles-ci. Mais HBO possède également d’autres chaînes dans son groupe bien moins connues (comme 6ter avec M6 par exemple). Cinemax en fait partie, et si leurs séries n’ont pas la même prestance que celles de la chaîne mère, elles ont eu leur moment de gloire comme The Knick de Soderbergh, Quarry ou Banshee. Warrior fait partie de ce panel, et a même réussi à s’en extirper pour finir sur HBO Max.
Warrior raconte l’histoire de la guerre des tongs à San Francisco dans la fin des années 1870. On y suit le personnage d’Ah Sahm, un émigré de Chine et artiste martial qui arrive à San Francisco pour y retrouver sa soeur. Il intègre alors le tong des Hop Wei, un gang qui fait la loi dans un des quartiers de la ville alors même qu’une tension s’installe entre les différents clans. Un pitch simple mais efficace, qui provient d’un projet direct de Bruce Lee qu’il avait soumis à l’époque dans les années 70. Selon les dires, le projet n’aurait pas été accepté mais l’idée aurait été remanié pour devenir la série Kung Fu. C’est en 2017 que la fille de Bruce Lee, Shannon Lee, récupère le projet pour le faire produire chez Cinemax. Ce n’est pas pour rien que plusieurs références à Bruce Lee sont faites dans la série, notamment des combats impliquant des nunchakus.
S’il y a bien un aspect important dans Warrior, c’est la bagarre. Il est toujours difficile d’avoir des scènes crédibles dans le domaine de la baston, mais les équipes de Jonathan Trooper, showrunner de la série qui a déjà fait ses armes sur Banshee, ont géré de main de maître les combats pour les mettre en valeur. Chaque acteur.rice possède son style de combat, s’est entraîné durant des semaines pour tenir la distance et ça se voit à l’écran. C’est bien chorégraphié, sublimé par une réalisation sans faille et ne lésine pas sur les impacts ni sur la violence.
Mais Warrior a la bonne idée de ne pas se concentrer sur les tongs mais plutôt sur tout ce microcosme social qui fourmille à San Franscisco. On est dans une période où tout va vite, tout se construit, et alors que les clans sont représentés comme une mafia afin de protéger leur intérêts et ceux de leur peuple qui se font malmener par les autres cultures, on suit également d’autres personnages comme l’officier Bill O’hara, un policier irlandais qui tente de faire régner l’ordre tout en fermant les yeux sur certaines injustices et qui va devoir former une nouvelle recrue au passé trouble. Il croisera la route de Leary, un autre irlandais tout en muscle dont les talents au combat l’ont hissé comme protecteur de ses camarades mais aussi comme le garant de leur communauté, toujours là pour trouver du boulot pour tous, alors que la population chinoise, moins chère et plus efficace, pique régulièrement la main d’œuvre. On y trouve aussi Buckley, un homme politique trouble et désireux de grimper sur les marches du pouvoir pour prendre le contrôle de la mairie, quitte à s’associer à un des tongs pour faire les basses besognes. Warrior devient un univers complet, où chaque personnage croise la route d’un autre, souvent grâce à des protagonistes transversaux comme l’inévitable Chao, un homme à tout faire dont la loyauté ira souvent au plus offrant.
A plus d’un titre, Warrior fait beaucoup penser à l’ambiance d’un Peaky Blinders, les arts martiaux en plus, la famille en moins. On y parle plus de loyauté et de savoir comment se positionner par rapport à son propre sens moral, et comment imposer sa vision dans une ville qui est en complète transformation. Il faut un peu de temps à la série pour qu’elle se démarque sur autre chose que ses simples scènes de combats, offrant de vrais moments de bravoure et s’autorisant même à aller piocher dans d’autres genres comme le western, mais c’est toujours avec un certain plaisir qu’on plonge avec ces personnages tous attachants. La série n’est toujours pas renouvelé au terme de la troisième saison, un peu plus faiblarde que les deux premières, mais c’est tout à fait recommandable.
Warrior / Créée par Johnathan Trooper / Avec Andrew Koji, Jason Tobin, Olivia Cheng, Dianne Doan, Kieran Bew / Trois saisons (30 épisodes) disponibles sur le pass Warner (Amazon Prime)
[#manga] - Dandadan
Momo Ayase et Ken Takakura sont deux lycéens et ne sont pas d’accord. Momo croit aux fantômes mais pas du tout aux extraterrestres, tandis que Ken est convaincu d’une vie au-delà de la planète Terre mais refuse de croire aux fantômes. Ils font alors un pari pour voir qui a raison et se lancer un défi d’aller explorer un lieu lié à l’occulte, persuadé d’y trouver ni fantômes, ni extraterrestres. Ils vont vite se rendre compte que les deux existent.
Dandadan est la première œuvre de Yukinobu Tatsu, et est un pur shonen mélangeant les différents genres. A première vue, rien ne distingue le manga du tout venant, mais c’est pourtant son aspect loufoque et grivois totalement assumé qui fait sa particularité. Rien n’a de sens, mais c’est son délire constant qui fait sa plus grande force. Le manga n’y va pas par quatre chemins pour y placer parfois de l’humour un peu graveleux (on a littéralement un personnage qui perd ses boules et deviennent magiques) mais étonnamment, ce n’est jamais pour aller sur quelque chose de malsain. Le ton est relativement léger, à la fois dans les blagues (qui rappelle parfois les débuts de Dragon Ball) et dans la caractérisation des personnages, sans oublier d’avoir des enjeux forts, des personnages très vite attachants et une petite romance qui prend de plus en plus de place.
Mais l’un des forces du manga, c’est son dessin et son rythme effréné. Dès le premier tome, on se retrouve avec une narration qui enchaîne les séquences à un rythme d’enfer, porté par des dessins somptueux et ultra dynamique. Yukinobu Tatsu n’hésite pas à jouer sur les angles de vue, sur les différences de proportions et les déformations de perspective pour apporter un look atypique, tout en s’amusant à éclater les lois de la physique pour que rien ne semble impossible. Le mélange entre la science-fiction et le folklore japonais donne des possibilités infinies et renforce l’envie de voir jusqu’où l’auteur pourra aller. C’est d’autant plus plaisant que les personnages vont bénéficier de pouvoirs capable de suivre les envies du mangaka.
On aurait pu penser que tout cela ne tient pas sur la longueur, mais l’auteur parvient régulièrement à relancer les enjeux. Difficile de voir une ligne rouge claire, car l’histoire est très loin de l’habituel cliché des personnages voulant devenir les plus forts du monde, mais on a régulièrement de nouveaux personnages qui viennent grossir la galerie de portraits toujours plus absurde. On ne boude jamais son plaisir: chaque arc narratif est l’occasion d’aller explorer un autre pan de la culture japonaise, sans jamais dérailler et sombrer dans de la redite. Dandadan devient juste le bonbon acidulé et fun qui n’a jamais d’autre prétention que de divertir sans prendre le lecteur en défaut. Et c’est déjà beaucoup.
Dandadan / Yukinobu Tatsu / Chez Crunchyroll / 8 tomes (en cours)
Les films gratos du mois
Ce mois-ci: Arte qui met en avant deux cinéastes, avec d’un côté Lars von Trier et son goût pour taper là où ça fait mal, et le réalisateur chinois Hou Hsiao-Hsien avec notamment ses films les plus récents. Côté France TV, c’est le premier Halloween de la récente trilogie qui est à l’honneur, avec quelques perles du cinéma européen.
Halloween (David Gordon Green - 2017)
La guerre est déclarée (Valérie Donzelli - 2011)
Broken Flowers (Jim Jarmusch - 2005)
Paris, Texas (Wim Wenders - 1984)
La maman et la putain (Jean Eustache - 1972)
La dolce vita (Federico Fellini - 1960)
Chaplin (Richard Attenborough - 1992)
The Bookshop (Isabel Coixet - 2017)
The Assassin (Hou Hsiao-Hsien - 2015)
A Touch of Sin (Hou Hsiao-Hsien - 2013)
Dancer in the Dark (Lars von Trier - 2000)
Dogville (Lars von Trier - 2003)
Playlist du mois
Ce mois-ci, la fournée vidéoludique était tellement conséquente qu’il aurait fallu deux playlist pour parler de tout ce qui est sorti (on en garde sous la pédale). Entre Endless Dungeon et ses morceaux chantés, la solide BO de Spider-Man 2 et les castagnettes de En Garde, on a de quoi faire, mais le ciné n’est pas en reste avec une des chansons de Flora and Son ou encore de la musique côté Le règne Animal.
Playlist accessible en cliquant sur l’image
Misc
Toujours Thomas profite de la sortie de Spider-Man 2 pour se poser la question: c’est quoi une bonne suite de jeu vidéo ? En une dizaine de minutes, la vidéo essaye de détailler la bonne recette et ce qui donne envie aux joueurs de passer la seconde
Nouvelle vidéo de Calmos, nouvel essai sur un pan du cinéma. Cette fois, on explore la carrière de Robert de Niro, et pourquoi on l’imite principalement que d’une seule façon, autour d’un seul rôle, alors qu’il a une carrière longue comme ce bras (vous ne le voyez pas, il est très long)
Vous saviez que la série animée Scott Pilgrim sort ce mois-ci ? Allez, j’en rajoute une couche.
Encore un peu de Aftersun ? Retour sur le film à travers une analyse et surtout sur le personnage principal de ce film qui cache bien des secrets.
Nostalgeek propose une nouvelle vidéo sur le jeu vidéo qui tente de comprendre comment gérer son identification vis-à-vis du personnage que l’on incarne, et surtout de son genre