#16 - Just the Perfect Days
Que ce soit un moment fugace devant la chaleur d'un feu de cheminée ou une brise légèrement humide qui balaie les cheveux devant un ciel orangée, chacun a son moment de "Perfect Day".
L’année 2023 est terminée, l’heure est au bilan culturel (peut-être dans un futur billet spécial, qui sait) et il y a eu du tumulte de chaque côté des écrans. L’ère des super-héros en collants n’est plus aussi éclatante qu’auparavant, et cette année aura été celle de la remise en question, qu’on aurait aimé voir bien plus tôt. Les résultats décevants des derniers films auront montré aux studios qu’il est temps de repenser les choses. Chez DC Comics, Aquaman 2 marque la fin de l’ère “Snyder” et part sur de nouvelles bases avec l’arrivée future de James Gunn et son Superman Legacy en 2025. Une promesse d’une ère plus lumineuse et plus sincère, qui a cruellement manqué chez l’éditeur de la chauve-souris. Marvel mise plutôt sur le repli stratégique pour revoir toutes ses productions. Le verdict du procès de Jonathan Majors (on en parlait lors du précédent numéro) est tombé et reconnaît l’acteur de coups et blessures, ce qui a permis à Marvel d’éjecter l’acteur de ses plans aussi sec. Une année 2024 qui s’annonce très calme pour les super-héros, même si ça n’empêchera pas Sony Pictures de profiter de l’accalmie pour dégainer quelques productions autour de l’homme-araignée.
Mais que reste-t-il en 2024 au cinéma ? Plein de belles choses, pardi ! J’espère secrètement que ça motivera les spectateurs les plus curieux de tenter de nouvelles découvertes. On n’échappera pas aux grosses productions, bien sûr, comme le Dune 2 de Villeneuve en février ou le Furiosa de Miller en mai. Mais il faudra également compter sur le nouveau film du grec Yorgos Lanthimos, Pauvres Créatures, La Zone d’Intérêt de Jonathan Glazer fin janvier ou encore le retour de cinéastes comme Sofia Coppola, Bong Joon-Ho ou Robert Eggers. Voire même du grand retour comme Michael Mann avec Ferrari ou Francis Ford Coppola avec Megalopolis. Bref, du beau linge.
Le jeu vidéo, lui, a été curieusement une bonne et une mauvaise année. Des grands jeux ont vu le jour (Resident Evil 4 Remake, Zelda: Tears of the Kingdom, Alan Wake 2, Baldur’s Gate 3) avec de très bonnes ventes et un succès critique indéniable. Même le jeu vidéo indépendant a pu sortir son épingle du jeu sur des concepts forts qui auront marqué les joueurs. Mais ce fut aussi une année dramatique pour bon nombre de studios.
Car le secteur a été frappé cette année 2023 par une vague délirante de licenciements généralisée. On a déjà parlé de l’éclatement de la bulle du streaming, où les investisseurs ont foncé bille en tête suite à la pandémie et l’éclatement des plateformes vidéos, mais le jeu vidéo a lui aussi subi un surinvestissement après plusieurs gros succès. Des groupes chinois comme Embracer qui ont investi à tour de bras doivent faire des coupes drastiques, et bon nombre de projets ont dû couper court à leur développement, faute de succès ou de finances fragiles.
Et récemment, c’est Insomniac Games qui aura fait les frais d’un hacking massif. Soumis à une demande de rançon sous peine de voir leurs données publiées, le studio a choisi de ne pas plier, et les hackers se sont donc exécutés. Le nombre d’articles sur les sites spécialisés a été dément, certains faisant le choix courageux de ne pas dévoiler les fuites récupérables. Car au-delà de l’exclusivité des images des futurs jeux, c’est surtout les données des employés qui se retrouvent dans la nature, et c’est dans ces moments-là que l’on peut admirer ou craindre l’intégrité journalistique, consistant à relayer ou non ce genre d’informations et donc potentiellement mettre en lumière des informations confidentielles et mettre en danger des centaines de personnes.
Le trailer de GTA VI est aussi un excellent exemple de l’engouement démesurée que l’on accorde à une œuvre vidéoludique. Avec une seule vidéo d’une minute 30, Rockstar a provoqué un raz-de-marée absurde d’articles décortiquant point par point chaque image du trailer. Encore un exemple de la surexposition d’articles inutiles, dont l’intérêt est le clic avant tout, et seulement le clic.
[#anime] - Scavengers Reign
Opérer dans le giron du pôle animation de la plate-forme HBO Max n’a pas été du goût de tout le monde, lorsque Warner décida de retirer bon nombre de séries animées pour opérer quelques coupes budgétaires. Certains créateurs pointaient du doigt la disparition pure et simple de leur œuvre, faute de sortie physique ou sur d’autres plateformes. Mais il subsiste quelques irréductibles qui ont pu continuer leur production sereinement. C’est le cas pour Joseph Benett et Charles Huettner, deux réalisateurs qui ont d’abord proposé un court-métrage simplement nommé Scavengers, et qui a conduit quelques années plus tard à la création d’une série complète dans le même univers, celle qui nous intéresse aujourd’hui, Scavengers Reign.
Produit par le studio Titmouse, habituellement cantonné à des séquences animées pour d’autres réalisations de plus grande envergure, Scavengers Reign raconte le naufrage spatial du vaisseau Demeter. Plusieurs survivants se crashent sur une planète inconnue et sacrément hostile, et cherchent à retourner à l’épave du vaisseau principal dans l’espoir de s’échapper et de trouver de l’aide. On suit donc trois groupes de personnages: Ursula et Sam, dont le second est le commandant du Demeter, survivent ensemble et apprennent à se connaître au fil de leur survie, tout en cherchant à communiquer avec le vaisseau. Kamen, de son côté, est seul mais se retrouve très vite en contact avec une entité étrange habitant sur la planète, tandis que Avi doit elle aussi retrouver le chemin du vaisseau, accompagnée de son robot Levi qui développe une étonnante sensibilité au monde qui l’entoure.
L’une des choses qui surprend au premier abord, c’est la qualité visuelle de la série. Les personnages au design simple sont immédiatement attachants, très expressifs mais c’est surtout la direction artistique de cette planète qui attire l’attention. Il y a une véritable fascination pour la découverte de ce monde sauvage, aux couleurs surnaturelles, parfois pastels, qui cachent une faune qui oscille entre l’émerveillement et la méfiance, nécessaire pour éviter de se faire bouffer tout cru. Tout est synonyme de danger potentiel, chaque créature possède son propre mode de fonctionnement afin de survivre, se nourrir et se protéger. L’humain n’est pas à sa place, et chaque groupe en fait les frais sur le chemin vers leur objectif.
On aurait pu craindre d’une baisse de qualité durant ces douze épisodes mais Scavengers Reign parvient à maintenir une narration prenante et exemplaire, relançant les enjeux de manière significative au milieu de la série pour développer ses thématiques dans ses différents arcs scénaristiques: qu’est-ce que l’on est prêt à faire pour assurer sa survie ? Est-ce que l’individualisme est la meilleure protection dans ce monde hostile ou faut-il compter les uns sur les autres ? Certains passages marquent les esprits, comme ce court instant suspendu dans l’épisode 3 qui résume parfaitement l’ADN de ce monde: la faune sauvage met de côté l’émotionnel pour se concentrer sur la survie de sa propre espèce, contrairement aux protagonistes qui vont devoir lutter pour conserver leur humanité. Une véritable pépite, malheureusement pas encore disponible en France, mais les voies du VPN sont impénétrables.
Scavengers Reign / Créée par Joseph BenettCharles Huetter, animée par Titmouse / Une saison (12 épisodes) disponible sur HBO Max (uniquement aux USA)
[#film] - Perfect Days
Si Wim Wenders est un réalisateur allemand prolifique, il n’a jamais caché sa fascination pour la pluri culturalité, notamment à travers Paris Texas, probablement son chef d’œuvre le plus connu et reconnu. Il n’hésite pas à aller sur le domaine du documentaire, voire à tester de nouvelles technologies comme la 3D avec son docu Pina. Pour Perfect Days, Wenders retourne à la fiction mais surtout au Japon, un pays qu’il affectionne particulièrement.
Perfect Days raconte l’histoire de Hirayama, un homme d’un certain âge qui vit à Tokyo et dont son métier est de nettoyer les toilettes publiques de la ville. On le suit dans sa vie quotidienne, de son réveil au petit matin, embarqué dans sa camionnette au son de classiques américains, jusqu’au soir, où il prend son vélo pour s’offrir un moment de tranquillité dans un bain public ou dans un petit restaurant au milieu de la foule qui se presse dans les transports.
Perfect Days pourra surprendre par la simplicité de sa narration: rien ou presque ne vient bousculer ses habitudes et le spectateur se retrouve alors bercé par rythme de ses journées. On y voit un homme qui profite de la vie comme elle vient, en prenant soin de faire son travail du mieux qu’il peut, en capturant par la photo la cime des arbres durant sa pause déjeuner, ou en s’offrant quelques pages de lecture avant d’aller s’endormir. Une vie paisible et calme, au milieu du tumulte tokyoïte, avec peu de mots et une volonté de profiter de chaque instant. Mais cet optimisme serait trop simple et trop beau: si Hirayama reste affable et discret, le monde autour de lui n’est pas aussi conciliant. Des résurgences du passé chambouleront son quotidien, tout comme certains aléas de la vie qu’il ne contrôle pas. La vie que choisit de vivre Hirayama n’est pas simplement une vie qu’il a choisi en connaissance de cause, mais qu’il subit et dont il doit gérer pour ne pas se retrouver submergé par l’émotion. C’est là que réside la délicatesse du film: le personnage profite de tout ce qui peut devenir des moments de grâce à ses yeux pour combler ses moments de solitude.
Si le film n’échappe pas à quelques longueurs, le schéma narratif tombant forcément dans une forme de répétition, les fulgurances sont multiples dans le film de Wenders. Il appose une touche de sincérité et de respect avec son personnage, parvenant à toucher le spectateur à travers une culture différente mais qui a toujours eu une connivence particulière avec le lien social et celui qui nous rattache à notre environnement. Une belle réflexion contemplative sur la façon que l’on a de penser à notre bien-être, de comment trouver le bonheur dans les petites choses du quotidien, sans oublier que les relations humaines sont essentielles à notre équilibre. Perfect Days est toujours à la limite du documentaire car il ne cache que très peu de choses sur son personnage, et il pourra paraître superficiel pour certains, mais ce serait dommage de passer à côté de ce film étonnant et lumineux, mais jamais mielleux.
Perfect Days / Réalisé par Wim Wenders / Avec Kôji Yakusho, Aoi Yamada, Arisa Nakano / Sortie au cinéma le 29 novembre 2023
[#série] - Lessons in Chemistry
Apple TV+ continue son petit bonhomme de chemin dans le domaine des séries de qualité. Une primeur quand on voit les autres plate-formes qui ne font qu’enchaîner les productions pour tenter de brasser large et de tenir le nouveau Squid Game. Pour cette nouvelle incursion, la plate-forme se lance dans l’adaptation du roman Lessons in Chemistry, un best-seller écrit en 2022 par Bonnie Garmus. On y suit le parcours fictionnel d’Elizabeth Zott, une scientifique dans les années 60 qui anime une émission de cuisine mettant en avant l’aspect scientifique de l’art culinaire.
Mais avant d’y arriver, la série prend le temps de développer son personnage d’Elizabeth Zott, incarné à l’écran par Brie Larson. On la suit dans son passif de laborantine au sein d’un institut de recherche, seule femme au milieu de scientifiques masculins. Elle va devoir lutter pour se faire entendre et montrer ses compétences, pour faire valoir son droit de scientifique au même titre que tous les autres. Mais Lessons in Chemistry est aussi une belle histoire d’amour. Le personnage d’Elizabeth possède une vraie profondeur dans ce qu’elle dégage, dans ce qu’elle défend, et la série n’hésite pas à se servir du contexte scientifique et chimique pour y parler d’amour, d’émulsion, de mélange, de compatibilité, à tous les niveaux. L’écriture y est très fine, la mise en scène enivrante, et chaque épisode propose de belles surprises dans ses idées de mise en scène pour parler d’une époque où la défense de droits civiques et de justice sociale bat son plein.
Tout cela passe aussi par son casting impeccable. Brie Larson porte la série sur ses épaules avec une véritable maestria, grâce à une partition exemplaire qui met en avant une femme hors du cadre et résolument passionnante à suivre. Elle embarque régulièrement d’autres figures dans son sillage, et donne à la série un ton optimiste et lumineux. Autour d’elle, Lewis Pullman en docteur Calvins Evans, le second personnage important de la série, complète à merveille le duo crée avec Brie Larson. Aja Naomi King en voisine engagée et amie est parfaite dans le rôle, et les amateurs de The Office seront ravis de retrouver un Rainn Wilson impeccable en dirigeant de chaîne TV détestable.
Lessons in Chemistry est une jolie surprise dans la riche année 2023 sérielle. Elle confirme le soin apporté aux productions de la plate-forme Apple, en proposant une série en apparence classique dans ses thématiques, mais se révèle bien plus riche et surtout produite avec une vraie sincérité. Elle offre aussi un rôle en or pour Brie Larson qu’on aimerait voir bien plus en dehors des productions Marvel. Un vrai petit plaisir.
Lessons in Chemistry / Créée par Lee Eisenberg & Sarah Adina Smith / Avec Brie Larson, Lewis Pullman, Aja Naomi King, Rainn Wilson / Une saison (8 épisodes) disponibles sur Aplle TV+
[#jeu vidéo] - Jusant
Le studio Don’t Nod existe depuis maintenant une petite dizaine d’années et est devenu un des studios majeurs dans le domaine du jeu narratif grâce à la série des Life is Strange. Les autres jeux du studio comme Tell me Why ou Twin Mirror ont eux aussi gardé un aspect très scénaristique, où le gameplay était limité au profit d’une aventure aux choix multiples et axée sur le scénario.
Jusant a été développé dans l’optique de changer les choses, notamment en laissant le champ libre à une petite équipe pour trouver un concept fort. Dès le début du développement, il a été décidé de créer un jeu où le gameplay serait au centre de l’attention, tout en plaçant l’histoire en retrait grâce à une narration environnementale et sans aucun dialogue. C’est ainsi qu’est né Jusant, un jeu où l’on incarne un personnage sans nom, dans un univers désertique où l’eau a complètement disparu. Se retrouvant face à une immense montagne aux allures d’une grande tour naturelle, le personnage va devoir grimper tout en haut dans l’espoir d’y trouver de l’eau. Pour cela, c’est son don le plus précieux qui servira tout au long de l’aventure: la grimpette.
Car si Jusant est bien un jeu d’aventure sans aucun combat, il repose par contre sur des mécaniques d’escalade plus poussées que la normale. Au fil du jeu, il faudra régulièrement observer en hauteur pour trouver son chemin sur les parois, attacher sa corde en cas de chute non contrôlée et commencer à escalader en jouant avec le maintien des gâchettes et l’alternance droite/gauche pour déplacer ses mains sur les prises. Chaque façade est une zone à découvrir et à comprendre pour traverser en toute sécurité. On avance alors petit à petit, choisissant les directions, accrochant ses pitons pour se sécuriser et tentant des sauts de plus en plus dangereux pour attraper les rebords. Le jeu multiplie les zones dangereuses tout en effaçant le plus possible les indications trop visibles pour laisser au joueur le soin de comprendre par lui-même.
Quelques énigmes viendront égrener la progression, mais le jeu reste relativement accessible en plus d’être court (4/5 heures pour en venir à bout). Jusant est une petite aventure immersive, qui n’a pas l’ambition d’être un jeu à gros budget, et c’est justement ce qui le démarque des autres. En privilégiant le gameplay de l’escalade sans rajouter du superflu, le studio Don’t Nod est parvenu à proposer un jeu ramassé mais constamment plaisant, s’amusant à renouveler les niveaux grâce à des changements d’éléments (vent, chaleur) tout en laissant le joueur gérer la fatigue de son personnage. On constatera quelques errements de physique ou de blocage de son personnage contre le décor, mais le jeu reste très bien fini à tous les niveaux, sublimé par une esthétique forte et marquante. Les couleurs sablonneuses, l’ambiance sonore et la musique magnifique de Guillaume Ferran donnent un écrin virtuose au jeu qui lui donne un cachet indéniable. La marque des grands petits jeux.
Jusant / Développé par Don’t Nod / Sortie le 31 octobre 2023 / Disponible sur PC (Steam), PS5, Xbox Series X (GamePass) / Prix: 25 euros
Les films gratos du mois
Ce mois-ci: une belle sélection, concentré sur France.tv qui propose une thématique japanimation avec le film Cowboy Bebop, Your Name ou encore Amer Béton - que du lourd. Mais le grand cinéma est également présent, avec le dernier film du regretté Jean-Marc Vallée, Demolition, ainsi que des grands classiques comme Pique-nique à Hanging Rock de Peter Weir, Danse avec les loups ou le fantastique et méconnu Man on the Moon avec Jim Carrey.
Pique-nique à Hanging Rock (Peter Weir - 1975)
La promesse (Terry George - 2016)
Demolition (Jean-Marc Vallée - 2016)
Cowboy Bebop Le Film (Shinichiro Watanabe - 2001)
Amer Beton (Michael Arias & Hiroaki Ando - 2006)
Your Name (Makoto Shinkai - 2016)
Mirai ma petite soeur (Mamoru Hosoda - 2018)
Les aventures de Tintin (Steven Spielberg - 2011)
Danse avec les loups (Kevin Costner - 1990)
Man on the Moon (Milos Forman - 1990)
Playlist du mois
Ce mois-ci, la comédie musicale Wonka sera à l’honneur avec la chanson Pure Imagination qui reste très facilement en tête (vous me remercierez), tandis que le thème de la série Percy Jackson sera parfaite pour une petite virée épique. Le futur film Society of the Snow donnera quelques accents d’Amérique du Sud pour ceux qui recherchent de l’exotisme. Côté jeux, l’adaptation d’Avatar propose quelques belles partitions, mais Bear McCreary revient aussi en force avec quelques musiques additionnelles pour le DLC de God of War Ragnarok.
Playlist accessible en cliquant sur l’image
Misc
Retour dans les années 90 avec cette longue vidéo qui revient sur les expérimentations étonnantes d’artistes comme Björk, Bowie ou Peter Gabriel dans l’univers vidéoludique.
Nouvelle vidéo de la chaîne Archipel, qui revient sur la courte carrière de Kenji Eno, disparu il y a quelques années, un artiste et compositeur qui a croisé la route de grands noms du monde du jeu vidéo comme Hideo Kojima.
Vous avez trois heures devant vous ? ALT 236 revient sur l’art séquentielle au cœur de la bande dessinée et de comment raconter une histoire à travers la mise en page et l’art du dessin et des couleurs.
Retour sur Valve et notamment sur l’histoire autour du développement d’Half-Life, et de comment il a révolutionné l’histoire du jeu vidéo.
Toujours aussi passionnante à suivre, Mea revient sur l’histoire autour de la production du très mal-aimé Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal.
J'ai absolument adoré Perfect Days. Grosse claque pour moi, le film m'a bien secoué émotionnellement :)