#23 - Acolyte Anonyme
"Bonjour, je m'appelle Anakin, ça fait trois mois que je n'ai pas utilisé mon sabre laser inutilement, comme pour couper du beurre par exemple"
Ça y est: les JO de Paris ont débuté depuis quelques jours à l’heure où sort cette newsletter. Un événement qui arrive en France dans un contexte politique délicat, où il y a encore à peine un mois, la population française se déchirait au rythme de ses convictions politiques. Et ce, même après des résultats qui enfoncent un gouvernement qui n’arrive même plus à être pris au sérieux quand il affiche un tel mépris envers le choix de ses concitoyens.
Mais les JO, c’est aussi la fameuse cérémonie d’ouverture, spectacle ô combien attendu puisque c’est au pays hôte de montrer la richesse de son patrimoine et l’hospitalité dont il peut faire preuve. Evidemment, beaucoup avaient des craintes envers cette coûteuse soirée et surtout comment pouvait-elle faire resplendir la France alors que beaucoup n’en sont pas fier en ces temps compliquées ? Force est de constater que Thomas Jolly, le directeur artistique de cette cérémonie, et ses équipes ont réussi, le temps de quelques heures, à faire resplendir la culture française à travers des choix audacieux et réussies.
De Aya Nakamura dansant avec la Garde Républicaine à Philippe Katerine en Dionysos bleu chantant au milieu de drag-queens, en passant par un cheval mécanique galopant sur la scène ou Juliette Armanet chantant sur une péniche, et se concluant sur une Céline Dion impériale du haut de la tour Eiffel, au-delà de sa maladie et envoyant un message fort, cette cérémonie a été l’occasion de superbes moments, partageant une culture musicale et visuelle au monde entier. Une volonté de marquer l’histoire de la France, comme ces tableaux de la Révolution ponctué par le son du groupe Gojira, et se baladant sur toute la Seine pour partager ce décor féérique. Et quand cela frise les personnalité de l’extrême droite, c’est du bonus, convaincu d’avoir eu affaire à une parodie de la Cène (ce que Thomas Jolly conteste férocement).
Evidemment, cette cérémonie ne nous fait pas oublier les déboires politiques d’un gouvernement en roue libre, mais le temps d’un soir, il était permis de laisser les artistes français s’exprimer et montrer au monde entier ce qu’ils.elles sont capables de faire, surtout pour laisser s’exprimer autant de diversité et de richesse à l’écran. On peut à la fois garder en mémoire les problèmes actuels mais apprécier la qualité d’une telle soirée.
[#jeu vidéo] - Gravity Circuit
Dans l’inconscient collectif, chez les joueurs vidéoludiques, il y a forcément plusieurs catégories, dont ceux qui ne jurent que par les graphismes haute définition et le plus de A possible quand il s’agit de budget. Mais du côté de la scène indépendante, certains développeurs fanatiques restent sur les gloires passées, les jeux d’antan, en essayant de reproduire le plus fidèlement possible le feeling d’époque, mais avec des petits ajouts modernes histoire de corriger des choix de game design qui n’ont plus trop de sens aujourd’hui. L’un des plus fidèle représentant est Shovel Knight et son chevalier à la pelle, se baladant sur les ennemis comme le Picsou du Duck Tales d’antan. Les petits gars de Domesticated Ant Games se sont plutôt orientés vers Megaman pour l’influence principale de Gravity Circuit, voire même Megaman Zero.
Dans un monde habité par des robots, la population voit le retour d’un ennemi ancestral, l’Armée Virale. Le Corps des Gardiens subit l’attaque de plein fouet, et demande de l’aide d’un ancien héros nommé Kai, qui maîtrise les pouvoirs de Circuit Gravitationnel. Ses capacités vont lui permettent de lutter contre les autres agents disséminés aux quatre coins du monde. Un pitch très basique mais un prétexte parfait pour adopter la structure typique des Megaman: la possibilité de choisir les niveaux dans l’ordre que l’on souhaite (dans une certaine mesure sur la fin), avec une indication de la difficulté pour préparer le joueur et l’assurance de trouver dans chaque monde une thématique particulière et un boss associé.
Et dans les faits, Gravity Circuit est d’un classicisme évident mais redoutable. Votre personnage évoluera dans les niveaux en 2D, se servant d’un grappin pour à la fois évoluer au-dessus des précipices en se balançant mais aussi en s’en servant pour frapper les adversaires. Kai pourra alors attaquer à distance mais aussi récupérer les ennemis vaincus, laissant une fenêtre de quelques secondes avant leur mort définitive afin de pouvoir les attraper avec le grappin et les renvoyer dans la figure des prochains ennemis ou obstacles avec des dégâts redoutables. Un dynamisme qui rend l’action bourrine et jouissive, où l’on peut utiliser des attaques spéciales attribués à une touche + une direction afin de choisir celle que l’on aura paramétrée au préalable et qui peut faire beaucoup de dégâts si Kai possède suffisamment d’énergie pour les utiliser.
Car votre personnage possède quelques slots pour pouvoir le personnaliser un minimum lors de chaque retour à la base. On peut acheter des améliorations bienvenues, comme un double saut ou des dégâts réduits contre les obstacles, autant d’effets que l’on adaptera à sa façon de jouer, si on préfère la mobilité ou la sécurité. Une richesse supplémentaire qui permet également de faciliter la progression de certains passages qui peuvent vite être délicats dans le mode normal, notamment sur les niveaux de fins qui possèdent des passages et des affrontements particulièrement ardus. Mais le feeling est bien là: accompagné de musiques délicieusement rétros et d’un graphisme d’époque mais soigné, Gravity Circuit remplit parfaitement son office de jeu aux atours rétros mais avec un game design suffisamment équilibré pour ne pas frustrer le joueur.
Gravity Circuit / Développé par Domesticated Ant Games / Sortie le 13 juillet 2023 / Disponible sur PS4/PS5/Switch/PC / Prix: 17 euros
[#film] - La passion de Dodin Bouffant
Le cinéma est parfois très fort. Il aborde mille et un sujets, tente de nouvelles approches, qui peuvent nous parler de sujets divers et variés et parfois tomber très juste. La thématique et les enjeux, mélangés à un univers atypique pour nous, transforment une curiosité en un vrai plaisir cinématographique. C’est ce qui arrive avec La passion de Dodin Bouffant. L’art culinaire, les marmites qui frétillent, les regards abasourdis lors de la première bouchée: à priori, ce ne sont pas des choses qui me parlent spécifiquement. Mais le film titillait ma curiosité, déjà par son Prix de la Mise en scène à Cannes en 2023, mais aussi parce que c’est le nouveau film de Trần Anh Hùng, un réalisateur franco-vietnamien qui avait réalisé en 1993 L’odeur de la papaye verte, un film évocateur et sensitif.
Une bonne pioche, puisque La passion de Dodin Bouffant s’est révélé être une petite merveille de sensations et de douceur. On y côtoie deux personnages, d’abord Dodin Bouffant (Benoit Magimel), gastronome réputé qui n’hésite pas à proposer à ses convives de merveilleux repas, puis Eugénie (Juliette Binoche), cuisinière qui travaille depuis plus de vingt ans avec Dodin. Les deux ont fini par nouer une relation affectueuse voire amoureuse, travaillant dans la cuisine de la maisonnée de concert, tous les deux animés par une passion commune et une vraie relation de confiance, même si Eugénie refuse d’épouser Dodin afin de garder sa liberté et cette vie d’amour et de cuisine intacte.
Alors en quoi le film se démarque-t-il d’autres films centrés sur la cuisine ? A l’inverse de la série The Bear, bruyante et chaotique, Trần Anh Hùng préfère se concentrer sur la beauté de la cuisine et la chaleur des gens derrière les fourneaux. Au lieu de montrer les difficultés de la cuisine, il va y apposer une touche de délicatesse, à travers une caméra se baladant entre les plats, les légumes qui se coupent et les turbots partant au four. Le film fait le pari de mettre les sensations au centre de l’image: rien que les 20 premières minutes se concentrent sur le début de journée et la préparation du repas autour de ces quatre personnages que sont Dodin, Eugénie, ainsi que leur servante Violette, et Pauline, la nièce de cette dernière qui va peu à peu révéler un vrai don pour la cuisine. Peu de dialogues, aucune musique, simplement les bruits des casseroles et des hachoirs, de la nature au-dehors alors que le soleil de midi commence à illuminer le sol de la pièce. On a l’impression de ressentir les effluves et on n’a bientôt qu’une envie: faire partie de cette scène.
C’est là que réside la principale qualité de Dodin Bouffant: refuser de faire un film historique, quitte à plonger le spectateur dans un rêve éveillé et utopique. Même la beauté de la lumière donne l’impression de pénétrer dans un tableau impressionniste. Rien d’autre ne compte que ces mets et la flamme qui abrite Dodin et Eugénie, et surtout le partage de cette passion commune. Car au centre de tout ça réside cette histoire d’amour, traversés par les thèmes de l’héritage et de la transmission du savoir. Ceux qui viendront chercher des enjeux ambitieux seront forcément déçus, notamment avec cette fin qui pourra décevoir le spectateur venu chercher un spectacle culinaire de tous les instants, parce que c’est ce que le film démontre après tout: derrière la cuisine, derrière le goût, derrière les odeurs se trouvent des humains qui ne sont rien s’ils n’ont personne pour les accompagner dans leur passion qui anime toute leur vie.
La passion de Dodin Bouffant / Réalisé par Trần Anh Hùng / Avec Benoit Magimel, Juliette Binoche, Emmanuel Salinger / Sortie le 24 mai 2023
[#comics] - Void Rivals / Transformers (T.1)
Pourquoi deux BDs pour le prix d’une vous vous demanderez ? Pour une raison simple: ce sont les deux premiers titres à sortir en VF et qui proviennent du Energon Universe. Mais qu’est-ce que le Energon Universe me direz-vous également, petits curieux que vous êtes ? Il s’agit d’un nouvel univers partagé - oui, même la bande dessinée y a droit - dirigé par ni plus ni moins que Robert Kirkman, l’illustre scénariste derrière The Walking Dead et Invincible. Et cet univers partagé a pour but de créer une grande histoire autour de deux franchises Hasbro: Transformers et G.I Joe.
Inutile de s’en cacher: le but de cette opération est tout d’abord purement lucrative. Il faut surfer sur l’arrivée de ce crossover au cinéma, mais aussi relancer la franchise au niveau des comics, les deux licences ayant déjà eu l’honneur de pas mal de numéros. Ici, l’idée est de rebooter complètement un univers, sans aucun impératif de lecture pour se lancer dedans. C’est pour ça que la première série à être publié est Void Rivals, qui narre les aventures de personnages totalement inédits: Darak et Solila. Ce sont deux guerriers, chacun venant d’une planète rivale de l’autre et se livrant une guerre sans merci, sans trop comprendre la raison de ce conflit. Les deux guerriers se retrouvent malgré eux perdus sur une planète déserte, et vont devoir apprendre à se connaître pour s’en sortir et révéler les secrets de leurs clans.
Un vrai récit de SF scénarisé par Kirkman lui-même et dessiné par Lorenzo de Felici, un artiste parvenant magnifiquement bien à croquer ces personnages en proie aux doutes tout en délivrant de somptueux panoramas spatiaux. Et c’est là toute l’astuce: lorsque le premier numéro est sorti, rien n’annonçait le lien avec les licences cités plus haut, jusqu’à ce qu’au détour d’une page, les deux aliens tombent dans le premier chapitre sur la carcasse d’un mystérieux robot qui se révèle être un Transformers. La machine est lancée, et la beauté de la chose est que Void Rivals réussit à maintenir son récit autonome de bout en bout, tout du moins sur ce premier volume, en glissant ici et là quelques références indiquant que l’univers est vaste et qu’il est possible de croiser des têtes connues.
Pour le premier volume de Transformers, c’est une tout autre histoire, puisqu’il s’agit de Darren Warren Johnson qui s’occupe du scénario et du dessin. Un auteur dont on a déjà vanté les mérites dans une précédente newsletter et dont les dessins, s’ils pourront ne pas plaire à tout le monde, sied parfaitement à la vivacité des combats entre Autobots et Decepticons. Le pitch est simple: nous sommes sur Terre, et deux adolescents tombent sur un vaisseau en ruines qui abritent les restes de robots, qui s’activent à leur passage et commencent à se tirer dessus. Les deux adolescents vont alors devoir choisir leur camp. Et c’est l’occasion pour Daniel Warren Johnson de s’en donner à cœur joie dans un feu d’artifice de combats mécaniques et d’enjeux humains qui tentent de survivre au milieu de ces batailles qui ne les concernent pas.
N’allez pas chercher une quelconque révolution dans cet univers qui s’installe, mais juste des histoire de science-fiction bien troussés, joliment illustrés par des équipes créatives fort talentueuses, et du divertissement de qualité. Pour ceux qui ne connaissent rien à ces licences, ça représente un parfait point d’entrée dans ce nouvel univers et peut-être une grande aventure qui commence. Rendez-vous dans les prochains mois pour les autres titres de l’Energon Universe.
Void Rivals T.1 / Robert Kirkman & Lorenzo de Felici / Editeur: Urban Comics / 18 euros
Transformers T.1 / Daniel Warren Johnson / Editeur: Urban Comics / 18 euros
[#série] - The Acolyte
Dans la galaxie des séries live Star Wars, Disney chauffe parfois le chaud mais souvent le froid. Andor est peut-être la série qui s’en sort le mieux, grâce à une solide écriture et une vraie volonté d’aborder la lutte entre la rébellion et l’empire sous un jour que l’on avait jamais vu. Mais tous gravitent autour des neuf films principaux, cherchant à combler des trous dont on se contrefiche pas mal. The Acolyte, pour la première fois, cherche à raconter son histoire dans une période peu connue, puisque celle-ci a été établie lors du rachat par Disney: la Haute République. Un bon siècle avant tous les événements que l’on connaît, il s’est passé des choses qui n’ont rien à voir avec les Skywalker ou l’Empire.
The Acolyte prend donc place à une époque où les Jedis font la loi et sont les gardiens de la paix de la République à travers la galaxie. Une période dont on a vu la fin dans la prélogie. Mais une tueuse va commencer à éliminer plusieurs Jedis et une petite équipe va mener l’enquête pour comprendre ce qu’il se passe. Nul doute que The Acolyte profite de cette époque un peu nouvelle pour distiller des designs plus frais, des couleurs plus vives, tout en étant étrangement familier. Certes, la série met encore en scène des Jedis, mais les font interagir principalement comme un groupe, avec certains personnages qui sortent du lot, comme maître Sol, interprété par Lee Jung-Jae, que certains ont déjà vu en tant que personnage principal dans la série Squid Game. Il est en charge de l’enquête, mais surtout va tenter de comprendre pourquoi on soupçonne son ancienne élève, Osha (Amanda Stendberg), que plusieurs témoins affirment être la fameuse tueuse de Jedis.
Et qui dit Jedis, dit combats au sabre laser. Les précédentes séries mettant en scène ces guerriers, comme Obi-Wan, n’avait pas été resplendissantes sur ce point et il y avait tout à craindre de ce côté-là. Mais force est de constater que côté bagarre, The Acolyte rend honneur à cet art martial et propose des séquences plutôt bien chorégraphiés du plus bel effet. L’épisode 5 en particulier restera le pivot de cette première saison, parvenant à la fois à montrer ces sabres lasers en plein action, mais aussi à décupler les enjeux narratifs et émotionnels.
Car oui, The Acolyte arrive à toucher là où on ne l’attendait pas, et en particulier sur le personnage de Sol. La série n’hésite pas à aller au bout de ses idées pour confronter la morale de ces “gardiens de la paix”. Car l’idée derrière The Acolyte n’est pas simplement de montrer la force de cette armée de Jedis, mais de questionner le bien-fondé de cette milice “bienveillante”. Dans cette époque de soi-disant République sans vagues, les Jedis pensent être les garants de la sécurité de tous, sous couvert d’une croyance autour de la Force qui est censé protéger tout le monde, mais leur interdit de ressentir une quelconque émotion. Et ce refoulement de sentiments va vite conduire à des erreurs, quand ces Jedis sont confrontés à des personnes qui refusent d’accepter ces règles. Ne nous emballons pas, ça reste une série estampillé Disney, mais The Acolyte parvient à raconter comment une milice de la paix peut se retourner contre elle quand on lui laisse autant de pouvoir, avec des conséquences assez dramatiques. La partie politique n’est juste qu’effleurée dans cette saison, mais les promesses faites et les pistes ouvertes donnent envie d’en voir plus.
The Acolyte n’est pas sans défauts (écriture parfois poussive, un épisode en trop), mais parvient à se hisser au-dessus de la mêlée grâce à une forme soignée (avec des réalisateurs.rices comme Leslye Headland ou Kogonada) mais également des enjeux dramatiques bien présents et qui ne lâche jamais son postulat de départ, sans hésiter à casser l’image de pureté indeféctible que véhicule les Jedis, et qui conduira fatalement aux événements que l’on connaît un siècle plus tard dans la Prélogie. Et c’est déjà pas si mal.
The Acolyte / Créée par Leslye Headland / Avec Amandla Stenberg, Lee Jung-jae, Carrie-Anne Moss, Dafne Keen / Saison 1 (8 épisodes) / Dispo sur Disney +
Les films/séries gratos du mois
Ce mois-ci: un mois d’août très éclectique, avec des films très récents disponibles gratuitement comme Nope ou Tout simplement Noir, mais aussi des films méconnus mais terriblement efficaces comme Phone Game. Les cultes Conan ou La Mouche complètent le tableau, et comme une exception à la règle, l’excellente série Ramy est disponible gratos sur France.tv, ça serait dommage de s’en priver.
Nope (Jordan Peele - 2022 - dispo jusqu’au 21 août)
Revenir (Jessica Palud - 2018)
Eddie The Eagle (Dexter Fletcher - 2016)
La mouche (David Cronenberg - 1987)
Les chariots de feu (Hugh Hudson - 1982)
Phone Game (Joel Schumacher - 2003)
Easy Girl (Will Gluck - 2010)
Conan le Barbare (John Milius - 1982)
Volte/Face (John Woo - 1997)
Kickboxer (1989 - Mark Disalle)
A Armes égales (Ridley Scott - 1998)Ramy (Saisons 1 & 2 - Ramy Youssef)
Borg McEnroe (Janus Metz - 2017)
Tout simplement noir (Jean-Pascal Zadi - 2020)
Un éléphant ça trompe énormément (Yves Robert - 1976)
Place Vendôme (Nicole Garcia - 1998)
Un beau dimanche (Nicole Garcia - 2013)
Playlist du mois
Ce mois-ci, c’est toujours un peu chiche, c’est pour ça qu’on va vous réveiller avec des versions spéciales électro de classiques Disney, issus du jeu de course Disney Speedstorm. Ne me remerciez pas.
Pour le reste, du classique chez MonteCristo, car les bons Comtes font les bons amis, de la zik toute douce chez Schim parfaite pour accompagner vos journées de travail non ensoleillée, Flintlock gardera un peu de fraîcheur fantasy, et le main theme de la série Lady in the Lake propose un peu d’originalité. Et si la présence de Nine Inch Nails vous intrigue, il faudra regarder le premier épisode de la nouvelle saison de The Bear pour comprendre sa place dans la compilation du mois.
Comme d’habitude, la playlist 2024 version Spotify s’étoffe tout au long de l’année, avec des morceaux des œuvres cités en rab pour les curieux.
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Misc
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Parce que la cérémonie d’ouverture des JO de Paris, quoi qu’on en dise, a été un bel événement pour célébrer la culture française, avec de très beaux moments