J'écris peut-être la dernière newsletter sur Revue, puisque dans sa grande mansuétude, et parmi les nombreux changements autour de Twitter qu'il y a eu dernièrement grâce à un milliardaire un tantinet mégalo, la plate-forme de newsletter vit peut-être ses derniers instants. Il y aura probablement une migration, Substack a l'air d'être la meilleure option, mais d'ici là, prions pour que ces grands groupes ou autres gourous de la techno nous laisse tranquille.Car oui, c'est un peu la mode de ces dernières années: les grands qui rachètent les petits pour faire du profit sans prendre en compte le talent qui se cache derrière. Remarquez, cette tendance ne date pas d'hier, mais les réseaux sociaux et la facilité d'accès à l'information rend les choses plus tangibles. On cite souvent Disney, mais niveau culture, des géants chinois comme Tencent ne se gêne pas pour investir à tour de bras.Dernièrement, c'est dans le petit milieu de la presse spécialisé JV que le drame continue. On savait que Gamekult, l'un des derniers sites indépendants qui traite du jeu vidéo, avait été racheté bien malgré lui dans un pack de TF1 destiné à Reworld Media, un groupe français spécialisé dans les médias thématiques. Déjà à l'origine du naufrage Sciences et Vie (dont les journalistes sont partis créer Epsiloon - chaude recommandation), ceux-ci ont mis la main sur le site GK, qui a eu raison de la rédaction. Tous les journalistes ont annoncé quitter le navire, n'ayant pas trouvé d'entente sur la ligne éditoriale. Une nouvelle marquante après 20 ans d'existence, suivi par l'interdiction des journalistes de reprendre leur travail sur leurs derniers jours pour un motif banal. Exit des adieux en bonne et due forme, comme un dernier crachat à la figure d'un modèle de presse qui a dû mal à exister (Canard PC et JV Le Mag, soutien).On va devoir donc se débrouiller pour aller chercher l'info vidéoludique, au milieu de bons plans sponsorisés et publi-rédactionnels vantant les mérites du dernier clavier Razor pour le gamer accompli.
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#3 - Rêve hivernal
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J'écris peut-être la dernière newsletter sur Revue, puisque dans sa grande mansuétude, et parmi les nombreux changements autour de Twitter qu'il y a eu dernièrement grâce à un milliardaire un tantinet mégalo, la plate-forme de newsletter vit peut-être ses derniers instants. Il y aura probablement une migration, Substack a l'air d'être la meilleure option, mais d'ici là, prions pour que ces grands groupes ou autres gourous de la techno nous laisse tranquille.Car oui, c'est un peu la mode de ces dernières années: les grands qui rachètent les petits pour faire du profit sans prendre en compte le talent qui se cache derrière. Remarquez, cette tendance ne date pas d'hier, mais les réseaux sociaux et la facilité d'accès à l'information rend les choses plus tangibles. On cite souvent Disney, mais niveau culture, des géants chinois comme Tencent ne se gêne pas pour investir à tour de bras.Dernièrement, c'est dans le petit milieu de la presse spécialisé JV que le drame continue. On savait que Gamekult, l'un des derniers sites indépendants qui traite du jeu vidéo, avait été racheté bien malgré lui dans un pack de TF1 destiné à Reworld Media, un groupe français spécialisé dans les médias thématiques. Déjà à l'origine du naufrage Sciences et Vie (dont les journalistes sont partis créer Epsiloon - chaude recommandation), ceux-ci ont mis la main sur le site GK, qui a eu raison de la rédaction. Tous les journalistes ont annoncé quitter le navire, n'ayant pas trouvé d'entente sur la ligne éditoriale. Une nouvelle marquante après 20 ans d'existence, suivi par l'interdiction des journalistes de reprendre leur travail sur leurs derniers jours pour un motif banal. Exit des adieux en bonne et due forme, comme un dernier crachat à la figure d'un modèle de presse qui a dû mal à exister (Canard PC et JV Le Mag, soutien).On va devoir donc se débrouiller pour aller chercher l'info vidéoludique, au milieu de bons plans sponsorisés et publi-rédactionnels vantant les mérites du dernier clavier Razor pour le gamer accompli.